Le développement du véhicule spatial Orion-MPCV, destiné aux voyages dans l’espace profond, se poursuit. Les parachutes ont été testés à la vitesse maximale qu’atteindra l’engin lorsqu’il reviendra de ses missions d’exploration.

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    Déchargée du développement d'un système de transport spatial à destination de l'ISS en remplacement de la navette, la Nasa se consacre pleinement à celui de l'Orion-MPCV, pour Multi-Purpose Crew Vehicle (soit vaisseau pour équipage multirôle), et de son lanceur, le SLS (Space Launch System). Ces engins dédiés à l'exploration réutilisent des éléments de feu le programme Constellation et des navettes spatiales.

    Pour cet essai, la Nasa a utilisé une sorte d’engin en forme de flèche pour atteindre la vitesse de rentrée atmosphérique. L’essai a eu lieu en Arizona, au-dessus de sites de l’armée américaine à Yuma. L’engin a été largué d’un avion Hercules C-130 à une altitude d’environ 7.600 mètres. © Nasa

    Pour cet essai, la Nasa a utilisé une sorte d’engin en forme de flèche pour atteindre la vitesse de rentrée atmosphérique. L’essai a eu lieu en Arizona, au-dessus de sites de l’armée américaine à Yuma. L’engin a été largué d’un avion Hercules C-130 à une altitude d’environ 7.600 mètres. © Nasa

    La Nasa, qui vise un premier vol inhabité en 2014, poursuit le développement de la capsule. Dernièrement, elle a effectué un nouvel essai des trois parachutesparachutes de l'engin. À la différence des tests précédents, celui effectué le 28 août simulait un retour d'orbite de sorte que les trois parachutes de 35 mètres de diamètre étaient soumis à de très forte contraintes.

    « Chacun des tests que nous réalisons nous permet de vérifier que le système de parachute de l'OrionOrion-MPCV est sûr, efficace et robuste, a déclaré Chris Johnson, un des responsables des parachutes d'Orion. Le test du 28 août a démontré que les parachutes sont capables de se déployer à la vitesse maximale prévue lors du retour de l'espace profond d'une mission. »

    La Nasa cherche la meilleure façon de récupérer les trois parachutes d'Orion. Chacun pèse 300 kg, mais l'eau double ce poids ! © Nasa

    La Nasa cherche la meilleure façon de récupérer les trois parachutes d'Orion. Chacun pèse 300 kg, mais l'eau double ce poids ! © Nasa

    À ce jour, tous les voyants sont au vert pour un premier vol d'essai, prévu en 2014. Baptisé Exploration Flight Test-1, ce premier vol d'essai prévoit deux orbites autour de la Terre avant un amerrissage dans l'océan Pacifique. À son apogéeapogée, Orion atteindra les 6.000 km d'altitude, soit 15 fois la distance moyenne à laquelle se situe la Station spatiale internationaleStation spatiale internationale de la Terre. Il volera à plus de 32.000 km/h avant de plonger vers l'océan.

    Pour ce premier vol test, les principaux systèmes d'Orion seront testés, y compris le bouclier thermique et les parachutes. Il sera vraisemblablement lancé par une Delta IVDelta IV de Lockheed Martin et non avec le SLS, en cours de développement et dont le premier tir n'est pas prévu avant 2017.