La phase de tests en orbite est terminée pour Giove-B, qui démontre un fonctionnement parfait. L'instrumentation est donc désormais prête pour la mise en orbite des futurs satellites du système de positionnement européen, concurrent du GPS.

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    Le satellite Giove-B. © Astrium/EADS

    Le satellite Giove-B. © Astrium/EADS

    Deux mois après sa mise en orbite, le satellite Giove-B vient de terminer la phase d'essais (IOTIOT, In-Orbit Test). Les ingénieurs de la société Astrium, filiale de EADSEADS et maître d'œuvremaître d'œuvre du projet GalileoGalileo, viennent de présenter leurs résultats à Noordwijk dans les locaux du Centre européen des recherches et technologies spatiales (Estec).

    Les essais ont porté sur deux éléments fondamentaux de Galileo, le générateurgénérateur de signaux et le maser à hydrogène passif (PHM, Passive Hydrogen Maser). Le premier émet actuellement des signaux déjà au standard du futur système de positionnementsystème de positionnement. Le second fournit la base du temps de l'horloge atomique.

    Conçu par l'entreprise italienne Galileo Avionica Italia, le PHM se cale sur la fréquence des changements de spin de l'électronélectron dans l'atomeatome d'hydrogène, qui est de 1.420 MHz. Cette gamme se situe dans les micro-ondes (d'où le terme maser, où le m de microwave remplace le l de light dans laserlaser). En longueur d'ondelongueur d'onde, elle correspond à 21 centimètres, une valeur célébrissime en astronomie puisqu'il s'agit de la raie caractéristique de l'hydrogène.

    Cette technique récente fournit une précision nettement meilleure que les horloges atomique au rubidiumrubidium (les satellites du système GPSGPS embarquent quatre horloges, deux au césiumcésium et deux au rubidium). L'horloge a montré un fonctionnement parfait, selon les ingénieurs.

    Le satellite Giove-B (Galileo In Orbit Validation Element) est le deuxième satellite de tests du système Galileo et le premier à embarquer une instrumentation complète.