Le HB-SIA a décollé ce matin de Bruxelles et progresse lentement vers le Bourget où il devrait arriver ce soir. L’avion zigzague et prend son temps, face à une météo médiocre. Si tout se passe bien, il sera donc bien là pour le salon aéronautique.

au sommaire


    L'avion solaire HB-SIA à Zaventem, sur l'aéroport de Bruxelles. © Solar Impulse

    L'avion solaire HB-SIA à Zaventem, sur l'aéroport de Bruxelles. © Solar Impulse

    Le grand oiseauoiseau s'est envolé ce matin à 5 h 10 de l'aéroport international de Bruxelles. Le temps n'est pas très beau en Belgique, et encore moins en région parisienne, mais le ventvent est moins fort et la couverture nuageuse moins dense que lors de la tentative avortée de samedi dernier.

    André Borschberg a commencé par monter en tournoyant jusque vers 4.000 mètres (le « niveau 120 », c'est-à-dire 12.000 pieds) afin de s'installer au-dessus des nuages, au soleil. Alors que le vol était prévu plus bas, au niveau 80, l'équipe de Solar ImpulseSolar Impulse a dû renégocier sa traversée de l'espace aérien français avec les contrôleurs.

    Le HB-SIA au décollage de l'aéroport de Bruxelles le 13 juin 2011 à 5 h 10  (heure locale, et française). © Solar Impulse

    Le HB-SIA au décollage de l'aéroport de Bruxelles le 13 juin 2011 à 5 h 10  (heure locale, et française). © Solar Impulse

    Dès avant 9 heures du matin, les cellules photovoltaïques fournissaient davantage d'électricité que l'avion en consomme et les batteries ont donc commencé à se charger. Cette réserve sera peut-être nécessaire pour poursuivre le vol jusqu'au Bourget car l'avion ne rencontrera pas un ciel bleu immaculé durant son voyage et pourrait finir en volant sous la couche nuageuse avant d'atterrir sur l'aéroport du Bourget.

    Vers 8 h 30, plus de 3 heures après le décollage, le HB-SIA était toujours aux alentours de la capitale belge. Sur cette capture d'écran du direct vidéo assuré sur le site de Solar Impulse, on voit les zigzags de l'avion, à gauche. En fait, l'appareil est en train de monter. Son altitude, indiquée sous l'image, est de près de 3.500 mètres. La vitesse par rapport au sol est de 23 km/h. À droite, les indicateurs montrent le bilan d'énergie. La puissance délivrée par les cellules est encore faible (24 % par rapport au maximum) mais les batteries sont déjà plus qu'à moitié chargées. © Solar Impulse

    Vers 8 h 30, plus de 3 heures après le décollage, le HB-SIA était toujours aux alentours de la capitale belge. Sur cette capture d'écran du direct vidéo assuré sur le site de Solar Impulse, on voit les zigzags de l'avion, à gauche. En fait, l'appareil est en train de monter. Son altitude, indiquée sous l'image, est de près de 3.500 mètres. La vitesse par rapport au sol est de 23 km/h. À droite, les indicateurs montrent le bilan d'énergie. La puissance délivrée par les cellules est encore faible (24 % par rapport au maximum) mais les batteries sont déjà plus qu'à moitié chargées. © Solar Impulse

    Avec sa vitesse par rapport au sol d'une soixantaine de kilomètres à l'heure et les changements de cap imposés par les aléas météométéo, le HB-SIA devrait atteindre l'aéroport de la banlieue nord de Paris vers 21 h 00. Mais c'est ainsi qu'il avait été prévu. Les nuagesnuages et la pluie qui sévissent ce matin sur la région parisienne seront toujours là cet après-midi puis le temps va s'améliorer. André Borschberg n'a donc pas à être pressé.

    Le vol peut être suivi en direct, avec liaison phonique et télévisuelle avec le pilote, sur le site de Solar Impulse.