L'équipe de Solar Impulse a vu ce matin décoller de Payerne l'avion solaire HB-SIA, piloté par André Borschberg. Prochain arrêt : Madrid.

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    La situation à 9 h 34 : l'avion solaire de Solar Impulse est en train de grimper et vient de virer pour prendre son cap vers les Pyrénées. Il navigue maintenant dans le même sens que le vent et sa vitesse par rapport au sol avoisine les 100 km/h. Sa vitesse par rapport à l'air doit être d'environ 50 km/h. Le HB-SIA fait mieux quand il vole à l'horizontale. © Solar Impulse

    La situation à 9 h 34 : l'avion solaire de Solar Impulse est en train de grimper et vient de virer pour prendre son cap vers les Pyrénées. Il navigue maintenant dans le même sens que le vent et sa vitesse par rapport au sol avoisine les 100 km/h. Sa vitesse par rapport à l'air doit être d'environ 50 km/h. Le HB-SIA fait mieux quand il vole à l'horizontale. © Solar Impulse

    Ce matin à 8 h 24 en heure française (et suisse), l'immense oiseauoiseau aux ailes couvertes de cellules photovoltaïquescellules photovoltaïques a décollé de l'aéroport de Payerne, dans la brumebrume, pour son vol vers Madrid. Avec des batteries chargées à moins de 80 %, l'avion de Solar Impulse s'est élevé lentement en décrivant des « Z » le long de la côte est du lac de Neufchâtel, jusqu'à plus de 2.000 m d'altitude.

    Contre le ventvent, qui venait de l'est, pour plus de 40 km/h, la vitesse du HB-SIA par rapport au sol était impressionnante... de lenteur : environ 4 km/h. Mais peu après 9 h, le pilote André Borschberg virait vers l'ouest, dans le même sens que le vent, et fonce désormais à près de 100 km/h en vitesse/sol.

    Dans son cockpit, André Borschberg expliquait alors « avoir très chaud », car il est habillé pour résister au froid intense qu'il va bientôt rencontrer. L'avion, en effet, monte toujours car il doit effectuer son vol à une altitude élevée. « Autorisé au niveau 120 » lui a dit le contrôleur de la zone de Genève à 9 h 12, lui signifiant ainsi que l'avion solaire a le droit de grimper jusqu'à une altitude d'environ 4.000 m (par rapport au niveau de la mer). Alors que l'avion était au-dessus de Pontarlier, dans le Jura, l'équipe chargée de la navigation réfléchissait à la stratégie pour franchir les Pyrénées et évoque le passage par Biarritz. L'avion est attendu à Madrid-Barajas vers 2 h du matin.