Depuis la nuit des temps, les Hommes cherchent à améliorer leurs performances. Parfois à l’aide de moyens illicites et désormais aussi en faisant appel à la technologie et au dopage mécanique.

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    Le dopage est une pratique illicite qui consistait, jusqu'au début des années 2010, à absorber des substances, des produits dopants, ou à s'appuyer sur des actes médicaux dans le but d'augmenter ses performances physiquesphysiques - et mentales. Désormais, les athlètes peu scrupuleux vont pouvoir espérer recourir à une autre forme de tricherie : le dopage mécanique, également connu sous le nom de « fraude technologique ».

    Le dopage mécanique, ce n'est plus améliorer la performance de l'athlète mais, en quelque sorte, améliorer celle de son matériel - généralement, un engin mécanique - à l'aide de dispositifs technologiques dissimulés.

    Le cyclisme et la lutte contre le dopage mécanique

    Depuis quelque temps déjà, le doute planait et, en janvier 2016, un premier cas de dopage mécanique a été officiellement dévoilé. Lors du championnat du monde espoir de cyclo-cross féminin, une cycliste belge avait en effet dissimulé un petit moteur électrique dans son vélo.

    En réponse à cette nouvelle forme de tricherie, les instances sportives et la lutte contre le dopage se sont modernisées. Ainsi, le Tour de France 2016 a inauguré un dispositif technologique basé sur la détection de champs magnétiques susceptibles de trahir la présence d'un moteur, d'un aimantaimant ou d'une batterie. Autre façon de surveiller les coureurs en plein effort : une caméra thermique haute sensibilité.