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François Beiger

François Beiger

Photographe

1945 -

Lorsque Futura-Sciences m'a contacté j'ai immédiatement accepté de participer à leur site. Répondre aux nombreuses questions de leurs visiteurs. Il faut mettre la science et la découverte à la portée de tout le monde. Et tout spécialement aux personnes handicapées et à la jeunesse. Je ne peux que féliciter Futura-Sciences pour son initiative.

Découvrez sa

Biographie

Mais qui est François Beiger !

Né à Strasbourg le 16 décembre 1945, petit cousin avec le Dr. Albert SchweitzerAlbert Schweitzer. Par la suite, sa vie atypique est un rêve. Un rêve mué par la passion qui a pris sa réalité grâce au courage et à l'entêtement. Un rêve comme tant d'hommes en ont fait, mais que peu ont vu prendre vie.

Il était une fois....

En 1953, à l'âge de 8 ans, François Beiger a croisé à Strasbourg, sa ville natale, dans une salle de conférences, un géant aussi magnétique que le pôle et qui portait trois prénoms : Paul-Émile VictorPaul-Émile Victor, venu témoigner en personne que les rêves, quand ils sont très forts, se réalisent. Même si ça peut prendre du temps. Dès lors il s'intéresse aux peuples Inuit.

Tour à tour disc-jockey, animateur, plagiste, coureur automobileautomobile, alpiniste.

  • 1971 à 1987 - Créateur et styliste de mode pendant seize ans à Paris et en Suisse sous sa propre marque (François B) François Beiger a rejoint son rêve en marchant en crabe sur des chemins sinueux.
  • 1973 - La naissance de son fils Xavier, trisomique, le bouleverse. Il est blessé, écorché vif dans son intérieur. Il décide alors de s'accrocher à ses rêves d'enfants. Partir un jour avec ses chienschiens polaires et rejoindre la banquisebanquise et les peuples autochtones du froid. .
  • 1979 - Il fait l'acquisition de ses 4 premiers chiots Sibérien-Huskies et commence l'élevage dans le but de travailler et vivre avec eux..
  • 1982 - Il participe à sa première course de traîneau à chiens.
  • 1986 - Il fonde le club Suisse des Sports de Chiens de Traîneau ainsi que la Fédération Internationale des Sports de Traîneau à Chiens.
  • 1988 et 1989 - Il est médaillé de bronzebronze aux Championnats d'Europe. En 1989, il est Champion de France.

Par la suite, extrêmement jalousé, il claque la porteporte à tout ce milieu devenu narcissisme, et en 1990, il part en expédition en Russie puis en Alaska. À son retour en Europe, il ne se sent plus chez lui. Il quitte définitivement l'Europe pour rejoindre le Canada.

  • En 1990, cet explorateur dans l'âme, part définitivement s'installer au Québec dont il ne connaissait rien et où il ne connaissait personne. Avec ses 11 chiens et 920 $ en poche, il embarque à Roissy pour Montréal.
  • 1991-1993 - Il vit trois ans dans un camp de bûcheron, à Clova en plein boisbois, parmi les trappeurs, coureur de bois et surtout avec la communauté Amérindienne des Attikamekws.

L'appel du grand Nord

C'est là qu'il redécouvre ses rêves d'enfants, et se rend compte des valeurs que les Amérindiens donnent à la vie. Accepter la différence, partager, comprendre la valeur du temps et de la nature.

  • 1993/94 - Il part vivre chez les Inuit dans le village de Quaqtaq au Nunavik et passe un hiverhiver complet parmi eux. Il est convaincu que sa vie avec ses chiens polaires est au milieu de la nature, de la faunefaune et proche des peuples autochtones.
  • 1993/95 - Consultant en développement auprès des Inuit pour le compte du gouvernement régional Inuit Makivik.
  • 1994 - Il passe les deux mois d'été avec une famille Inuit à la pointe du Labrador.
  • 1994/95 - Il retourne à Quaqtaq pour passer un autre hiver chez les Inuit.
  • 1995 - Il traverse à pieds les Monts Torngats avec un ami Inuit, Lucassie et son fils. 

Centre d'interprétation du Chien de traîneau

  • En 1995 - Il crée le premier Centre d'interprétation du Chien de traîneau et de la Nature au Québec, avec son élevage de plus de 60 chiens polaires. Il ouvre un musée qui retrace l'histoire du chien polaire, patrimoine Inuit, et collectionne des objets dont de très belles pièces personnelles.
  • 1996 - Il monte encore plus haut. Le Nunavut, Iqaluit la capitale.

Il côtoie toute la faune du Canada : loups, lynx, orignalorignal, cerf de Virginiecerf de Virginie, ours noirours noir, castor, ours polaireours polaire, cariboucaribou, phoque, bélugabéluga, loup arctiquearctique, morsemorse etc..

  • 1997-98-2000 et 2001 - Il passe les hivers à la Baie James chez son ami Bobby, un amérindien de la Nation Cri.
  • 1998 - Septembre, il part à Peawanuck, chez Sam, de la Nation Cri du côté Ontario, qu'il a rencontré à Edmonton, en Alberta, lors d'une fête.

Passionné, passionnant, l'explorateur François Beiger aime les grands défis. En 1997, il décide de monter le projet qui lui trotte en tête depuis 1994. Faire le tour du Nunavik en solitaire avec 16 de ses compagnons à quatre à pattes. C'est ainsi qu'il va préparer pendant deux ans l'expédition : "Perce Neige Nunavik 99".

Explorer, découvrir, rencontrer les peuples du froid, apprendre, partager, donner un sens à ce qu'il entreprend. Il va donner quatre buts à cette expédition. Les buts : culturel - ethnologique - humanitaire - pédagogique.

C'est le 19 janvier 1999 qu'il quitte Chisasibi, un village indien Cri sur la baie James. Tout en ralliant 12 villages Inuit il va rejoindre Kuujjuaq situé au sud de la baie d'Ungava. Kuujjuaq est aussi la capitale du Nunavik avec ses 1500 habitants. Un périple de 2800 kilomètres. Trois mois dans la toundratoundra et sur la banquise.

Au village de Kuujjuarapik, terme de sa première étape, pendant quatre jours, il va accueillir Sophie, Jacqueline, Yvan et Rodolphe, tous quatre handicapés mentaux et ambassadeur de Perce-NeigePerce-Neige.

François Beiger, en compagnie des Inuit, leur a préparé un programme d'activités : constructionconstruction d'un igloo, pêchepêche sous la glace, rencontre avec les enfants Inuit de l'école et bien sûr une promenade en traîneau à chiens...

Le 7 avril 1999, après 2800 kilomètres de parcourus, 9 tempêtestempêtes de blizzardblizzard, l'explorateur François Beiger arrive à Kuujjuaq, dans la plus grande discrétion. Il vient de s'enrichir d'une extraordinaire expérience humaine qu'il relate dans son livre "Nunavik 99" et dans son film de 52 minutes du même titre. Film qui a été sélectionné au Festival du Film d'Exploration Jules VerneJules Verne à Paris en 1999.

Au fil des années, François Beiger est reconnu comme le spécialiste des chiens polaires, des peuples Inuit et Amérindiens, de l'Arctique.

Conférencier reconnu et aimé, il captive son public par ses récits racontés avec passion. Il collabore régulièrement avec les télévisions, radios, journaux et magazines en France et au Canada. Auteur de récits et de romans d'aventures pour la jeunesse et pour adultes.

1998 - François Beiger, crée également "La Fondation pour la TrisomieTrisomie" cause qui lui tient à cœur.

  • 2001 - En France il crée l'association Handicap, rêves et défis Jeunesse Cette Association a pour but d'offrir aux handicapés mentaux la possibilité de pouvoir faire des voyages et des activités exceptionnelles, hors du commun. Il développe aussi un Centre de zoothérapie. Cette Association a aussi pour rôle de défendre les droits des personnes handicapées mentales et de faire en sorte que leur intégration dans notre monde moderne et au près des jeunes se fasse dans le respect. C'est encore d'informer les parents de ces personnes handicapées des différentes possibilités et activités.
  • 2003 « Objectif-Groenland. » avril - mai 2003. Un projet avant tout humanitaire et pédagogique. Objectif : offrir à de jeunes handicapés mentaux un voyage, en compagnie de trois collégiennes, à Tasiilaq sur la Côte Est du Groenland. Puis il réalise une expédition à l'intérieur du Groenland en chiens de traîneau.
  • 2003 - Il crée en France « l'Institut Français de Zoothérapie » et développe en Isère le premier Centre de Zoothérapie. Il crée les premiers séminaires de formation à la zoothérapie.

Pour en savoir plus : le site web de François Beiger.

Découvrez son

métier

François Beiger - Président de l'association « Handicap, Rêves et défis Jeunesse » et de « l'Institut Français de Zoothérapie » « Réaliser son rêve, c'est un peu réaliser sa vie. Transformer son rêve d'enfant en réalité, c'est accomplir sa vie » François Beiger Le froid, la neige, les voyages, les animaux et notamment les chiens polaires, les peuples autochtones du Grand Nord. Mais également, la mode, les tissus, le stylisme, habiller la femme pour lui donner toute sa beauté, la photo, le film. Voilà, comment jusqu'à ce jour j'ai rempli ma vie de passions. Et voilà pourquoi je dis à tous les jeunes : il faut aller au bout de vos rêves et de vos passions. Rien n'est plus enrichissant que de découvrir le monde, partager avec les autres, apporter ces expériences, accepter les différences. Lorsque je partais en expédition dans le Grand Nord avec mes chiens polaires je vivais des moments très durs, parfois avec des risques mais je m'enrichissais à chaque fois de nouvelles expériences. Rencontrer les peuples Autochtones, qu'ils soient Amérindiens ou Inuit, ce sont de nouveaux amis que je me faisais. Mes expéditions ne sont ni des records ni du spectacle. Je prends le temps de vivre avec les gens dans mes rencontres. Depuis plus de vingt cinq ans je me considère comme un nomade du Grand Nord avec mes chiens à travers les continents du froid. Russie, Alaska, Canada, Groenland. Lors de mes nombreuses expéditions, mon oeil a capté des scènes mêlées de bonheur, de beauté, mais aussi de misère. J'appelle ces moments-là "des instantanés". Je les capte à travers mon appareil photo et mon viseur de caméra pour les partager avec mon public lors de reportages, d'expositions, de films, de conférences. La vie que j'ai partagée avec ces peuples dans leurs villages, sous les igloos, dans les tipis, pendant toutes ces années, m'a permis de comprendre toute la richesse de la nature. Etre à son écoute, la respecter. Les Amérindiens m'ont appris le rapport avec les animaux et toutes les significations :
la médecine, l'art, le chamanisme. Tout ce savoir m'a aussi permis de développer la thérapie par les animaux. Aujourd'hui j'ai décidé d'apporter toutes mes connaissances de la La Zoothérapie aux services de l'être humain. Que cela soit pour les jeunes défavorisés, les handicapés mentaux, les personnes âgées, la délinquance juvénile, les enfants dans les hôpitaux. Partout où je pourrais être utiles j'essayerai d'apporter mes connaissances. « La Terre est depuis des millénaires une source d'existence. Laissons-la tranquille quelques autres milliers d'années. Pour que nos enfants puissent encore assurer leur subsistance »