Un régime riche en protéines augmenterait la production d'une molécule coupe-faim. La conclusion reste provisoire mais de nouvelles pièces viennent de s'ajouter à ce dossier.
A un groupe de volontaires, de poids normal ou obèses, Rachel Batterham (University College London) a donné trois régimes alimentaires différents : riche en protéinesprotéines, riche en sucressucres et riche en graisse. Trois heures après les repas, la sensation de faim était moindre chez les mangeurs de protéines (Science, 6 septembre 2006). Le résultat, retrouvé également chez les souris, est connu depuis longtemps. Mais comment l'expliquer ?
La protéine, un réducteur d'appétit
L'équipe a recherché dans le sang des volontaires humains et des souris la teneur en un peptidepeptide (petite protéine) appelé PYY3-36, produit dans l'intestin, qui serait synthétisé davantage après un régime protéique. Cette moléculemolécule, agissant comme une hormonehormone, avait déjà été suspectée en 2002 d'intervenir dans l'appétit.
Stephen BloomBloom, endocrinologiste à l'Imperial College de Londres, et son équipe, ont montré qu'une injection de PYY3-36 à des rongeursrongeurs et à des êtres humains réduisait la sensation de faim durant douze heures. D'où l'idée de faire de ce peptide un remède contre l'obésitéobésité. Le petit peptide avait alors défrayé la chronique. Mais d'autres équipes n'ont pas retrouvé cet effet.
Celle de Rachel Batterham (ancienne collaboratrice de Stephen Bloom) a, elle, confirmé cette hypothèse : chez ses mangeurs de protéines, humains ou souris, le taux de PYY3-36 était plus élevé. Chez les souris, l'équipe a montré que ce taux correspondait, dans le cerveaucerveau, à une quantité plus faible d'un ARNARN messager codant pour une protéine impliquée dans l'obésité.

Pour en avoir le cœur net, les chercheurs ont produit une souris mutée qui ne produit pas de PYY3-36. A dix semaines, elles accusent un surpoidssurpoids de 37,5 % et embarquent 12 % de graisse de plus que leurs congénères. Contre leur boulimieboulimie, un régime protéique n'a aucun effet. En revanche, l'injection de PYY3-36 réduit fortement leur appétit, et leur poids, alors qu'elle reste pratiquement sans effet sur des souris non mutées (Cell Metabolism, septembre 2006).
La communauté scientifique demande encore à être convaincue. Deux autres équipes n'ont pas observé d'obésité chez des souris mutées ne produisant pas de PYY3-36 (d'une lignée obtenue d'une manière différente). La conclusion ne peut donc pas être définitive. Reste à faire soi-même l'expérience : un steack à midi réduit-il ou non l'envie d'un bon goûter ?
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