Les effets procurés par les techniques de méditation font actuellement l'objet de travaux menés par différentes équipes.

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    Ainsi le Laboratory for Affective Neuroscience de l'Université de Wisconsin a utilisé l'IRMN et l'EEGEEG pour identifier les régions du cerveau activées pendant des situations de stress, autrement dit l'amygdale et le cortex pré-frontalfrontal droit, apparemment opposé au cortex pré-frontal gauche, qui connaît, quant à lui, une activité accrue pendant les moments de calme.

    Les chercheurs du Laboratory for Affective Neuroscience ont eu l'occasion de réaliser des tests avec un lamalama tibétain à l'aide de leur technique de localisation de l'activité cérébrale et ont trouvé chez celui-ci la valeur la plus haute jamais mesurée dans l'hémisphère gauche d'un être humain.

    Ces travaux ont été poursuivis en collaboration avec le Mindfulness-Based Stress Reduction Clinic de l'University of Massachusetts Medical School à Worcester. Les résultats seront présentés prochainement dans la revue Psychosomatic Medicine.

    L'un des résultats marquants de ces études est la collaboration entre le Dalai Lama et un groupe de chercheurs qui se sont rencontrés pour la première fois en 2000 et se réuniront à nouveau, durant l'automneautomne prochain, sous les auspices du Mind and Life Institute au Massachusetts Institute of Technology (www.InvestigatingTheMind.org), afin d'organiser la suite de ces études.

    Il s'agit de donner un cadre scientifique permettant d'effectuer un transfert partiel des techniques de contrôle cérébral élaborées par les moines bouddhistes aux volontaires suivis dans les expériences de laboratoire.