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    En informatique, le terme « frontal » (anglais « front-end ») désigne un ordinateur relié à un serveur qui loge les données. L'ordinateur frontal sert d'interface vers le serveur ou ordinateur dit « back-end » par opposition à « front-end » - front désignant ce qui est devant et back ce qui est à l'arrière.

    Dans un même ordre d'idée, les applicationsapplications « frontales » sont des applications présentes sur les ordinateurs frontaux. Lorsque l'utilisateur d'une application frontale demande une information précise, la requête est relayée au serveur / ordinateur « back-end ». La réponse du serveur est ensuite envoyée à l'application « frontale ».

    Le frontal dans la pratique

    Quelques exemples simples vont aider à matérialiser ces concepts.

    Lorsque vous consultez une page de Futura Sciences, celle-ci vient s'afficher sur votre MacMac ou PCPC qui joue le rôle d'ordinateur frontal. Si vous demandez à consulter un article sur les éruptions solaires, la requête est envoyée au serveur de Futura Sciences (l'ordinateur « back-end »). Une fois l'article repéré, celui-ci est envoyé à votre ordinateur frontal.

    Il en est de même lorsque vous tapez une requête sur le moteur de recherche Google. La requête tapée sur votre Mac/PC (le frontal) part vers l'un des serveurs de GoogleGoogle situés en Californie ou ailleurs. Elle est traitée par l'un de ces ordinateurs « back-end ». Puis la réponse à votre requête  vient s'afficher sur votre ordinateur frontal.

    De même, lorsque nous cliquons sur un lien sur une page Web, une requête est adressée à un serveur éloigné, qui nous renvoie la page demandée.

    On parle également d'architecture « client / serveur », l'ordinateur frontal étant le client et le serveur l'ordinateur « back-end ».

    Pourquoi une telle architecture ?

    Pourquoi l'informatique a-t-elle suivi ce modèle ? Car celui-ci permet de placer l'essentiel de la capacité informatique vers un ou plusieurs serveurs ultra-puissants. Inversement, le PC frontal n'a pas besoin d'être particulièrement puissant, puisque l'essentiel des opérations complexes est effectué sur le « back-end ».

    Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas

    Il est courant de représenter le frontal et le « back-end » ainsi :

    • Le frontal désigne ce que l'on voit,
    • Le « back-end » est ce que l'on ne voit pas.

    Par exemple, lorsqu'on reçoit une lettre dans sa boîte postale, on ne voit aucunement le travail nécessité par son expédition par voie ferroviaire, maritime ou aérienne, l'aiguillage de la lettre vers la bonne destination, etc. - soit autant d'activités effectuées en « back-end ».