Après avoir parcouru plus de 8000 kilomères, à travers la Russie avec ses dix chiens, Nicolas Vanier est arrivé sur la Place Rouge à Moscou. Ce voyage fut très positif tant sur le plan environnemental, que culturel, mais l'explorateur se dit très fatigué. "C'est en vivant avec la nature, que les peuples du Nord ont tissé leur lien et cohabité durablement avec leur milieu. Attitude qu'il serait bon de réapprendre. Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants" (Proverbe indien), mentionne-t-il.

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    © Thibaut Branquart - Toute reproduction interdite.

    Il a pu constater tout au long de son périple, les premiers effets du réchauffement climatiqueréchauffement climatique et cela dès le début de son parcours puisque le lac Baïkal en décembre n'était pas encore gelé. Il a du s'adapter, les rivières et fleuves étaient inutilisables, car eux aussi non gelés, ou de façon très irréguliers ce qui était très dangereux pour le passage de traineaux et des chienschiens, qui ont d'ailleurs failli se noyer. En discutant avec des villageois, il a également entendu que les pêchespêches n'étaient plus aussi importantes qu'auparavant.