La potentielle mutation bénéfique contre la maladie de Parkinson est une petite protéine mitochondriale qui pourrait jouer un rôle clé dans le développement de futurs traitements.


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    Selon une nouvelle étude de l'école de gérontologie Leonard Davis de l'Université de Californie (USC), une mutation récemment découverte dans l'ADN mitochondrial pourrait protéger l'organisme contre la maladie de Parkinson. Les dysfonctionnements du processus de recyclagerecyclage des mitochondries sont considérés comme l'une des raisons pour lesquelles la maladie peut s'installer dans le cerveau. La nouvelle recherche suggère que les personnes porteuses de la mutation mitochondriale sont deux fois moins atteintes par Parkinson que les autres. L'analyse des dossiers médicaux de 16 167 Américains est publiée dans Molecular Psychiatry.

    Le possible rôle d’une petite protéine mitochondriale

    Dans l'étude, les chercheurs ont démontré que cette mutation naturelle entraînait une modification de la séquence des acides aminésacides aminés et de la structure de SHLP2, une petite protéineprotéine de la mitochondrie. Selon leurs conclusions, la variante SHLP2 rend la microprotéine plus stable et protège des dysfonctionnements mitochondriaux. La microprotéine pourrait ainsi jouer un rôle dans la lutte du système immunitairesystème immunitaire contre la maladie de Parkinson.

    On ignore encore si la variation de SHLP2 est la seule responsable de la diminution du risque de maladie de Parkinson, mais les chercheurs sont confiants quant à la possibilité d'ouvrir la voie à de nouveaux traitements. « Cette étude nous permet de mieux comprendre les causes de la maladie de Parkinson et de développer de nouvelles thérapiesthérapies pour cette maladie dévastatrice », rapporte dans un communiqué de l'université USC le gérontologue Pinchas Cohen.