L'European Cervical Cancer Association (ECCA), à l'initiative de la Semaine européenne de préventionprévention du cancer du col de l'utéruscancer du col de l'utérus, encourage les gouvernements à promouvoir la vaccinationvaccination contre les papillomavirus humains, à l'origine des cancers du col de l'utérus. En France, près de 3.000 cancers de ce type sont diagnostiqués chaque année et 1.000 décès sont enregistrés. En réalité, parmi les types de papillomavirus humains (HPV) actuellement connus, les HPV de types 16 et 18 représentent à eux seuls 70 % des virus oncogènesoncogènes susceptibles de provoquer des cancers du col de l'utérus.
La vaccination contre les HPV offre une opportunité majeure de se protéger contre ce cancer. Cette prévention par le vaccinvaccin ne doit cependant pas faire oublier l'importance du frottisfrottis cervicovaginal. En effet, celui-ci reste indispensable. Pratiqué à intervalles réguliers, il permet de détecter précocement les lésions précancéreuses, annonciatrices d'un possible cancer du col et encore accessibles au traitement.

Le cancer du col de l'utérus est dû à des infections par des papillomavirus humains (HPV), transmis par voie sexuelle. © AJC1, Flickr, cc by nc 2.0
La vaccination contre les papillomavirus mal acceptée en France
Pourtant, selon l'Institut de veille sanitaire (InVSInVS), « en 2012, les objectifs de couverture vaccinalecouverture vaccinale fixés par la loi de santé publique (au moins 95 % pour toutes les vaccinations, excepté la grippegrippe avec 75 %) ne sont pas atteints pour la plupart des vaccinations », notamment pour la vaccination anti-HPV.
Pour Pia de Rheilac, gynécologue libérale à Nantes, « c'est un très mauvais résultat, au niveau national. En France, nous éprouvons de vraies difficultés à faire accepter les vaccins. Pourtant concernant la vaccination anti-HPV, des millions de doses ont été administrées dans le monde - 100 millions - et aucun effet indésirable grave, lorsqu'il en a été évoqué, n'a finalement pu être imputé au vaccin. »
Quant à l'efficacité des vaccins, les données présentées lors de la 28e Conférence internationale sur les papillomavirus, à Porto Rico, ont montré que les jeunes femmes et les adolescentes vaccinées avec le Gardasil (le nom commercial) étaient effectivement protégées huit ans après la vaccination. D'ailleurs, conclut Pia de Reilhac, « nous disposons de données provenant d'Australie qui a mis en place depuis 2007 une politique de vaccination à l'entrée au collège et sur l'ensemble du territoire. Dans ce pays, les cas de lésions précancéreuses ont diminué de 30 à 40 %. Nous en sommes très loin en France, il y a donc une vraie perte de chance pour les jeunes filles. »
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