L'Institut National pour la Santé (NIH), a approuvé le 7 septembre le lancement d'un projet de collaboration international appelé le Knock-out Mouse Project. L'agence s'engage à financer le projet à hauteur de 52 millions de dollars sur 5 ans.

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    L'objectif est de créer une mutation dans chacun de 25.000 gènes codant pour des protéines dans le génome murin et de regrouper ces ressources dans une banque disponible pour le public. Le projet du NIH travaillera de façon rapprochée avec deux autres programmes internationaux à grande échelle visant à produire des souris knock-out, au Canada, NorCOMM (North American Conditional Mouse Mutagenesis Project) et en Europe, EUCOMM (Europen Conditional Mouse Mutagenesis Program).

    Le KO systématique de chacun des gènes pourrait permettre de comprendre leurs rôles dans le développement et la physiologie. Cette étude pourrait donc s'avérer très utile pour l'étude des maladies humaines telles que le cancer, les maladies cardiovasculairesmaladies cardiovasculaires, les problèmes neurologiques, le diabètediabète et l'obésitéobésité.

    Le projet qui nécessite de coordonner des chercheurs de plusieurs disciplines, regroupe aujourd'hui 7 partenaires dont Regeneron Pharmaceuticals (Tarrytown, N.Y.), le Children's Hospital Oakland Research Institute (Oakland, C.A.), la School of Veterinary Medecine University of California (Davis, C.A.), et le Wellcome Trust Sanger Institute (Hinxton, England) responsables de la création des lignées de souris. Le Jackson Laboratory (BarBar Harbor, Maine) est lui en charge d'établir le centre de coordination des données. L'Université de Pennsylvanie et le Samuel Launenfeld Research Institute (Toronto) sont en charge d'améliorer les méthodes de création de lignées knock-out.

    Jusqu'à présent 4.000 gènes ont déjà été mutés par les chercheurs académiques. Une stratégie de disruptiondisruption aléatoire a aussi été utilisée par le consortium Gene TrapTrap pour muter plus de 8.000 gènes de souris. Compte tenu des chevauchements entre les deux approches, il reste à muter environ 15.000 gènes murins.

    Le Dr Elias Zehrouni, directeur des NIH, espère que cette initiative transversale accélérera la transition des découvertes de la recherche fondamentale vers de nouvelles stratégies améliorant la santé humaine. Il juge également favorable que plusieurs composantes des NIH se rejoignent pour travailler avec des organismes internationaux.