Facilement reconnaissable &agrave; sa taille gigantesque et &agrave; son corps tachet&eacute; de blanc, le requin-baleine ([popupdefinition id=9684]Rhincodon typus[/popupdefinition]) est consid&eacute;r&eacute; comme le plus gros [popupdefinition id=10415]poisson[/popupdefinition] du monde. Il peut d&eacute;passer les 12 m&egrave;tres de long. Ce g&eacute;ant est totalement inoffensif pour l'Homme. Il se nourrit essentiellement de [popupdefinition id=3831]plancton[/popupdefinition] et de petits [popupdefinition id=2241]crustac&eacute;s[/popupdefinition], qu'il filtre gr&acirc;ce &agrave; ses cinq paires de fentes branchiales de l'eau qu'il <a href="https://www.futura-sciences.com/planete/videos/fascinant-requin-baleine-cet-aspirateur-mers-46/" title="Le fascinant requin baleine, cet aspirateur des mers">aspire &agrave; grandes goul&eacute;es</a> par son immense gueule, pouvant atteindre deux m&egrave;tres de large. Ses m&acirc;choires sont tapiss&eacute;es chacune de 300 rang&eacute;es de dents minuscules, cependant inutiles pour s'alimenter.&copy; A_visual fotolia

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Le requin-baleine : le plus grand poisson du monde

Une classe d'animaux articulés ayant la peau du corps généralement plus ou moins durcie par un dépôt de matière calcaire, et qui respirent au moyen de branchies. (Exemples : le crabe, le homard, la crevette.)

Crustacé

Les poissons sont des animaux qui ont colonisé la quasi-totalité des écosystèmes aquatiques : océans jusqu'à des profondeurs extrêmes (des soles ont été aperçues dans la fosse des Mariannes, à plus de 10.000 m de profondeur), lacs et rivières parfois à des altitudes très élevées et dans des zones où les températures sont très différentes.
Les poissons sont pourvus de branchies, qui permettent la respiration aquatique et de nageoires dont le nombre et la forme diffèrent selon les groupes.
Phylogénie des poissons
Les poissons forment un groupe polyphylétique (donc, non monophylétique). À ce titre, le terme « poissons » n'est en théorie pas correct en phylogénie.
Cependant, il est très largement utilisé, et il représente tout de même des notions bien précises. 
 Les poissons comportent : 
les agnathes (lamproies et myxines) qui est un groupe paraphylétique ;les chondrichtyens (requins et raies) ;les actinistiens (coelacanthes) ;les dipneustes ;les actinoptérygiens (plus de 95 % des poissons).
Ce qui veut dire que :
tous les poissons sont des crâniates ;tous les poissons ne sont pas des vertébrés (les myxines n'ont pas de vertèbres).
On compte, en tout, un peu plus de 24.000 espèces de poissons.

Poisson

Du grec ancien plagtós (« errant »), le terme plancton désigne l’ensemble des espèces aquatiques (en eau douce ou dans l’océan) qui sont entraînées par le courant. Il est générique : on dit « le plancton » ou « un organisme planctonique » mais jamais « un plancton » ni « des planctons ». Cette définition ne fait intervenir ni principe taxonomique ni taille. Ainsi, il existe des organismes planctoniques animaux et végétaux et le plancton comporte aussi des bactéries et des virus. De même, les grandes méduses, comme Nemopilema nomurai, atteignant deux mètres de diamètre, font partie du plancton car elles ne peuvent se mouvoir que dans le plan vertical. Les organismes nageurs, par opposition, font partie du necton.
On distingue, notamment, le phyloplancton, végétal, et le zooplancton, animal. Le phytoplancton se compose d’algues microscopiques. Ce sont, principalement, en nombre et en masse, des diatomées et des dinoflagellés. Les premières, également appelées bacillariophytes, sont des algues unicellulaires protégées dans une structure vitreuse en silice (la frustule). Les dinoflagellés sont des organismes unicellulaires, dont la cellule est protégée par une plaque de cellulose. Le groupe est très diversifié et en quelque sorte posé entre les animaux et les végétaux puisque la moitié des espèces ne sont pas photosynthétiques et se nourrissent d’autres organismes planctoniques. Les espèces des genres Dinophysis et Alexandrium, comme certaines diatomées, sont responsables, en cas de proliférations locales, de la production de toxines qui peuvent s’accumuler dans les grands animaux.
Plancton bioluminescent à Krabi, en Thaïlande. © Ilya Sviridenko, fotolia
Le plancton, un écosystème mondial et essentiel
Le zooplancton est diversifié. Certaines espèces ne sont planctoniques que lors de leur vie larvaire, comme les grands crustacés (crabes, crevettes benthiques, homards, langoustes...), les mollusques (poulpes, seiches, calmars, coquillages, gastéropodes) et les échinodermes (oursins, étoiles et holothuries). Cette phase planctonique est donc aussi pélagique (elle se déroule dans l’eau libre, loin du fond) et sert à la dissémination des populations benthiques (liées au fond). Le zooplancton est aussi constitué d’organismes de petite taille voire unicellulaires (les protozoaires). En masse, l’essentiel du zooplancton (environ 80 %) est constitué de copépodes, des petits crustacés.
Par la production d’oxygène du phytoplancton marin (les deux tiers du total émis par tous les végétaux du monde), le plancton est un rouage essentiel de tous les écosystèmes terrestres. Il constitue aussi une source de nourriture pour de nombreuses espèces animales marines ou d’eau douce, formant le début de la chaîne alimentaire. Sa densité varie beaucoup avec la température, l’ensoleillement et l’apport de nutriments, donc avec les saisons et les courants. Ces fluctuations peuvent conduire, par exemple, à des « blooms phytoplanctoniques », lesquels enclenchent une prolifération d’animaux comme les petits poissons (sardines et anchois notamment) ou les méduses. Le phénomène El Niño, qui se manifeste notamment par un réchauffement des eaux côtières le long des côtes péruviennes, fait chuter la production phytoplanctonique par affaiblissement des remontées d’eau profonde riche en nutriments.

Plancton

Requin-baleine (Smith 1828) - Rhincodon typus
Ordre : OrectolobiformesFamille : RhincodontidaeGenre : RhincodonTaille : 4 à 14 mètres (certains spécimens atteignent exceptionnellement 20 mètres)Poids : 2 à 12 tonnesLongévité : 100 à 150 ans
Statut de conservation UICN : VU Vulnérable 
Description du requin-baleine
Le requin-baleine est le plus grand poisson existant sur la planète. C’est un animal au corps allongé et massif, à la peau grisâtre dont la livrée en damiers est caractéristique. Le ventre et la partie inférieure des nageoires est blanche. La partie dorsale présente plusieurs crêtes longitudinales qui courent de la tête au dos. La bouche est énorme et sa taille peut atteindre les 2 mètres de largeur. Elle est équipée d’un grand nombre de dents minuscules qui sont réparties sur 300 rangées par mâchoire. Le poisson possède cinq paires de fentes branchiales qui, hormis leur fonction respiratoire, servent à filtrer l’eau pour en séparer la nourriture. Le requin arbore deux ailerons dorsaux. Le premier, situé au deux tiers du corps à partir de la tête est en forme de triangle et s’élève à près d’un mètre de hauteur. Le second, situé entre l’aileron principal et la nageoire caudale est plus petit. Les nageoires pectorales sont larges et puissantes, en forme de faux. La nageoire caudale est dite « hétérocerque ». C’est-à-dire que le lobe supérieur est plus grand que le lobe inférieur. 
 Requin-baleine. © Zac Wolf, CCA-SA 2.5 Generic license
Habitat du requin-baleine
Le requin-baleine se rencontre dans les eaux tempérées et chaudes de tous les océans du globe entre le 30e parallèle nord et le 35e parallèle sud, c'est-à-dire dans la ceinture tropicale. C’est une espèce pélagique qui évolue principalement en eaux profondes.
Comportement du requin-baleine
Malgré sa taille, le requin-baleine est un poisson inoffensif et dénué d'agressivité. Il se déplace à une allure faible (environ 5 km/h) mais est capable de franchir des milliers de kilomètres lors de ses migrations. Il est généralement plutôt solitaire, pourtant on peut parfois observer des regroupements dans certains lagons lors des périodes de reproduction de l'animal ou de celle des coraux car ils se nourrissent également de la soupe laiteuse que ces derniers dispersent.
 Requin-baleine en surface. © Miriam Perez, GNU FDL Version 1.2
Reproduction du requin-baleine
Le mode de reproduction du requin-baleine reste encore mystérieux. Les scientifiques ne sont toujours pas en mesure de définir si l'animal est vivipare, ovipare ou ovovivipare, bien que ce soit cette dernière éventualité qui soit envisagée car une femelle capturée en 1995 portait environ 300 embryons. Si l'on ignore encore de quelle façon se déroule la gestation, on sait malgré tout que les jeunes naissent formés et mesurent environ 45 à 50 cm de long, et que le poisson atteint sa maturité sexuelle entre 20 et 30 ans. 
 Requin-baleine. © Holmbergius, CCA 3.0 Unported license
Régime alimentaire du requin-baleine
Le requin-baleine est un animal qui se nourrit essentiellement de plancton et de petits poissons dont la taille n'excède pas 10 cm. Pour ce faire, il ouvre grand la gueule et avale des milliers de litres d'eau contenant la nourriture. Il expulse l'eau par les fentes branchiales et avale les proies restées prisonnières en déglutissant. Des requins ont été vus en train de « tousser », probablement pour expulser les déchets encombrant les branchies. Sur la grande barrière de corail au nord-ouest de l'Australie, les requins-baleines se regroupent pour profiter d'une manne unique en son genre : celles des myriades d'œufs et de spermatozoïdes qu'expulsent les coraux pour se reproduire. Cette soupe laiteuse constitue un repas de choix pour ces animaux filtreurs.
 Requin-baleine avalant du plancton. © Jaontiveros, GNU FDL Version 1.2
Menaces sur le requin-baleine
Hormis quelques prédateurs naturels tels que l'orque et quelques requins opportunistes, le requin-baleine n'a à craindre que l'Homme. Du fait de son cycle de reproduction lent, il est menacé par la surpêche et la cupidité. La partie la plus prisée de l'animal étant l'aileron. Cet appendice peut atteindre l'équivalent de 650 € le kg au marché noir en Chine et à Taïwan... Les populations ne sont pas connues car la disparité de ses habitats et ses longs déplacements les rendent difficiles à recenser. L'espèce a été classée comme vulnérable par la CITES en 2002 car, parmi les spécimens pêchés à Taïwan dans la seconde partie du XXe siècle, il y avait très peu de femelles aptes à se reproduire. Ce constat laisse supposer que les individus en âge de procréer sont en déclin. 
Le saviez-vous ?
Le tourisme consacré au requin-baleine consiste à nager en apnée ou équipé de bouteilles, à proximité de ce géant inoffensif. Mais dans la province de Sorsogon aux Philippines, cet écotourisme a subi des dérives malheureuses et a dû être sévèrement encadré. En effet, de nombreux pilotes de bateaux peu scrupuleux, ont heurté les requins ou les ont blessés avec les hélices. Ce site de regroupement étant devenu moins sûr pour ces gros poissons, ceux-ci commencent à le déserter. Seuls quelques pilotes accrédités peuvent encore s'approcher quelques jours par semaine des quelques rares requins-baleines qui osent encore s'aventurer dans la baie, mais les opérateurs illégaux continuent à proposer leurs services.

Requin-baleine

13946_le-requin-baleine-:-le-plus-grand-poisson-du-monde

Ce grand requin qui mesure en g&eacute;n&eacute;ral 3 m&egrave;tres de long doit son nom &agrave; sa [popupdefinition id=4126]couleur[/popupdefinition] brun-jaune, qui l'aide &agrave; se camoufler contre le fond marin sablonneux. Le requin-citron (Negaprion brevirostris) vit en effet en eaux relativement peu profondes (jusqu'&agrave; 90 m de profondeur) pr&egrave;s des c&ocirc;tes, o&ugrave; les risques de rencontrer des &ecirc;tres humains sont &eacute;lev&eacute;s. Cependant, les &laquo; attaques &raquo; sont rares.Le <a href="https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/zoologie-bref-requins-citrons-reproduisent-leurs-eaux-natales-50778/" title="En bref : les requins-citrons se reproduisent dans leurs eaux natales">requin-citron</a> est une cible pour la [popupdefinition id=7357]p&ecirc;che[/popupdefinition] commerciale et la chasse sportive. Ses ailerons sont tr&egrave;s recherch&eacute;s pour &ecirc;tre consomm&eacute;s en Asie. Les deux ailerons, celui de devant et celui de derri&egrave;re, ont d'ailleurs la particularit&eacute; d'&ecirc;tre presque de la m&ecirc;me taille. Leur peau est utilis&eacute;e pour fabriquer du cuir.&copy; Albert kok CC By-SA 3.0 GFDL&nbsp;&nbsp; &nbsp;

Le requin-citron : un camouflage jaune - Photos Futura

La couleur, c'est ce qui permet de différencier deux objets de formes et de structures identiques, par exemple le drapeau italien du drapeau français. C'est aussi ce qui n'est ni blanc, ni gris, ni no...

Couleur

Le mot pêche peut désigner le fruit ou l'activité consistant à prélever des espèces aquatiques (poissons, crustacés...) dans les mers et océans afin d'en faire du commerce alimentaire. Ci-dessous, la ...

Pêche

Le requin-citron : un camouflage jaune

13950_le-requin-citron-:-un-camouflage-jaune

Le requin-chabot ocell&eacute; (Hemiscyllium ocellatum) est remarquable &agrave; ses deux ocelles (taches rondes servant de camouflage ou de moyen d'intimidation) noires cercl&eacute;es de blanc, plac&eacute;es un peu au-dessus et en arri&egrave;re de ses nageoires. Ce petit requin ne d&eacute;passe pas 1 m de long en g&eacute;n&eacute;ral. La moiti&eacute; de son correspond &agrave; son p&eacute;doncule [popupdefinition id=2218]caudal[/popupdefinition] auquel est rattach&eacute; la nageoire caudale ou queue. Il vit en eaux peu profondes pr&egrave;s des [popupdefinition id=15724]r&eacute;cifs coralliens[/popupdefinition], tapi sur le fond marin, sur lequel il se d&eacute;place en &laquo; marchant &raquo; &agrave; l'aide de ses nageoires. Il reste souvent pris au pi&egrave;ge dans les mares r&eacute;siduelles lors des [popupdefinition id=983]mar&eacute;es[/popupdefinition] basses, o&ugrave; il peut survivre plusieurs heures en [popupdefinition id=5282]hypoxie[/popupdefinition].&copy; Iliuta Fotolia

Le requin-chabot ocellé : une petite beauté

L’hypoxie est l’état d’un milieu naturel ou d’un organisme vivant qui n’a pas suffisamment d’oxygène. Par exemple, un milieu aquatique est en hypoxie quand la teneur en oxygène ne permet pas la survie des organismes qui s’y trouvent. Ce peut être le cas après un déséquilibre écologique qui conduit à ce qu’une population d’organismes, qui a crû très rapidement, consomme plus d’oxygène que le milieu peut en produire ou en récupérer. Les activités humaines peuvent participer à ce phénomène : les épandages d’engrais agricoles, les rejets d’eaux usées favorisent la présence de nitrates et de phosphates dans des estuaires, des lacs, ce qui stimule la croissance de certains organismes, comme des algues, par eutrophisation. Lorsque ces organismes meurent, leur décomposition consomme de l’oxygène. L’hypoxie affecte les poissons qui ont besoin d’oxygène pour respirer.
En médecine, l’hypoxie peut être due à une anémie, des problèmes respiratoires ou cardiaques, un air confiné, ou à l’altitude. Lorsqu’il n’y a plus du tout d’oxygène qui parvient aux tissus, on parle d’anoxie. 
Adaptation de l’organisme à l’hypoxie d’altitude
En altitude, la pression du dioxygène de l’air diminue ; l’organisme peut se trouver dans une situation d’hypoxie d’altitude. Pour s’adapter à ce manque d’oxygène, l’organisme ventile plus, la respiration se fait plus rapide. L’hypoxie d’altitude stimule le système adrénergique, ce qui induit une tachycardie.
Une mauvaise adaptation à l’altitude conduit au mal des montagnes voire à un œdème pulmonaire de haute altitude, potentiellement mortel. L’œdème pulmonaire est lié à l’augmentation de la pression artérielle pulmonaire. Pour éviter ces troubles, il faut prévoir une phase d’acclimatation lors d’une ascension et ne pas hésiter à redescendre en cas de symptômes. L’hypoxie d’altitude se traduit par des troubles visuels, de la fatigue, des difficultés de concentration, des maux de tête, des acouphènes, des troubles du comportement et de la coordination, voire une perte de connaissance.

Hypoxie

Terme générique qui indique les tensions de type gravitationnel qu'un ou plusieurs corps induisent à la surface d'un astre. La Terre est particulièrement sujette aux forces d'attraction de la Lune et du Soleil, lesquels (particulièrement la première) produisent leurs effets les plus sensibles sur le manteau hydrosphérique (océans et mers) qui recouvre notre planète, mais aussi sur la lithosphère et sur l'enveloppe gazeuse de l'atmosphère.

Marée

Caudal

Un récif corallien est un édifice construit par des animaux (les coraux) qui fabriquent un squelette en calcaire dur. Ce phénomène peut aboutir à la formation d'une barrière de corail.Le polype du corail possède un corps cylindrique, surmonté d’un orifice entouré de tentacules pour capturer de la nourriture. Le corail vit en symbiose avec une algue, la zooxanthelle, qui réalise la photosynthèse, fournissant ainsi nutriments et oxygène au corail. Elle lui donne aussi une coloration : il existe par exemple le corail rouge.Les récifs coralliens, comme la Grande Barrière de corail par exemple, permettent de protéger les côtes des vagues et des cyclones. Les types de récifs coralliensIl existe différents types de récifs coralliens :les récifs frangeants qui bordent les côtes ;les récifs barrières, qui délimitent une mère intérieure (le lagon) entre le récif et la côte. Il existe aussi des récifs doubles barrières, avec deux récifs parallèles ;le banc corallien, un récif qui est construit en pleine mer sur un haut fond ;les atolls, en forme d’anneau.Biodiversité : les récifs coralliens en dangerL’écosystème des récifs coralliens est particulièrement riche. Leur biodiversité est menacée par le changement climatique. Les coraux sont en danger car ils sont particulièrement sensibles aux variations du climat.

Récif corallien

13949_le-requin-chabot-ocelle-:-une-petite-beaute

Reconnaissables &agrave; leur t&ecirc;te en forme de T, les requins-marteaux regroupent&nbsp; dix&nbsp;[popupdefinition id=2261]esp&egrave;ces[/popupdefinition] de la famille des Sphyrnid&eacute;s. Ils sont en g&eacute;n&eacute;ral de taille modeste, mais le plus imposant d'entre eux, le [popupdefinition id=9578]grand requin marteau[/popupdefinition] (Sphyrna mokarran), peut mesurer jusqu'&agrave; 6 m&egrave;tres de long pour 450 [popupdefinition id=354]kg[/popupdefinition]. Ils &eacute;voluent en bancs le jour, puis se muent en loups solitaires la nuit pour chasser. Leur t&ecirc;te de marteau devient alors un outil tr&egrave;s efficace. Ils b&eacute;n&eacute;ficient d'un champ de vision &eacute;largi, car leurs [popupdefinition id=14131]yeux[/popupdefinition] sont plac&eacute;s aux deux extr&eacute;mit&eacute;s de ces protub&eacute;rances, et peuvent clouer au sol les raies, pour lesquelles ils ont une petite pr&eacute;f&eacute;rence.Certaines esp&egrave;ces de <a href="https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/zoologie-requins-marteaux-accueillent-nouvelle-espece-50133/" title="Les requins-marteaux accueillent une nouvelle esp&egrave;ce">requins marteaux</a> sont consid&eacute;r&eacute;es comme vuln&eacute;rables par l'[popupdefinition id=3666]UICN[/popupdefinition]. D'autres sont class&eacute;es en danger : c'est le cas du grand requin marteau.&copy; Martin, Fotolia

Le requin-marteau : une bonne Tête avec un grand T

L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) définit plusieurs degrés de risque pour les espèces de la faune et de la flore. La catégorie « éteinte » correspond à des espèces disparues et la catégorie « éteinte à l'état sauvage » à des espèces qui n’existent plus qu'en captivité et dont aucun individu sauvage n'a pu être observé.
Les espèces menacées sont classées dans les trois catégories « en danger critique », « en danger » et « vulnérable ». Les premières ne pourront sans doute survivre si l'homme n'intervient pas et leur risque d'extinction à l'état sauvage est très élevé dans un futur immédiat. Pour les espèces « en danger », le risque est élevé dans un futur proche, et pour les espèces « vulnérables », il est élevé à moyen terme.
La catégorie « quasi menacée » comprend les espèces proches du seuil des espèces menacées ou qui pourraient être menacées si des mesures de conservation n’étaient pas prises. Et la catégorie « préoccupation mineure » comprend les espèces qui ne sont pas menacées à l’heure actuelle.

UICN

Le kilogramme est l’unité légale de masse, son unité SI – comprenez, celle du Système international d’unités. Son symbole : kg.La définition du kilogramme la plus récente est celle proposée par la 26e Conférence générale des poids et mesures. Elle repose sur la constante de Planck (h) dont la valeur est universelle et immuable.Les physiciens ont choisi cette constante comme base de la définition du kilogramme, car elle s’exprime en kg.m2.s-1. Or le mètre et la seconde sont précisément définis. Connaissant la valeur de la constante de Planck, h = 6,62607015 x 10-34 Js ou kg.m2.s-1, il devient donc possible de définir aussi précisément le kilogramme. À l’aide d’une balance de Kibble — appelée aussi balance du watt —, par exemple, qui permet de faire le lien entre la masse d’un objet et des propriétés électriques qui font intervenir la constante de Planck.Ici, une balance de Kibble, encore appelée balance du watt. Un instrument qui permet de mesurer de manière très précise la masse d’un objet. © Richard Steiner, Wikipedia, CC by-SA 3.0Une ancienne définition pas assez préciseRappelons que jusqu’en mai 2019, le kilogramme correspondait à la masse du prototype international en platine iridié de 1889 déposé au pavillon des Poids et Mesures (à Sèvres, Hauts-de-Seine), sous le contrôle du Bureau international des poids et mesures (BIPM), dont le représentant français est le LNE (Laboratoire national d’essai et de métrologie). D’autres prototypes, nationaux, existent dans le monde. L’étalon international détenu en France porte le numéro 35.Après la mesure effectuée en 1889, deux autres ont été effectuées pour comparer le prototype international à des prototypes nationaux d’autres pays et à des témoins, en 1946 et en 1989. Ces mesures ont mis en évidence une modification de la masse d’environ 30 microgrammes, avec une dispersion des résultats de la mesure de l’ordre de 100 microgrammes.Considérant que la précision de l’ordre de 5x10-8 de la définition du kilogramme était mauvaise, les chercheurs ont choisi de proposer une nouvelle définition, indépendante de tout objet physique.

Kilogramme

L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.Champ lexical : yeux | globe oculaire

Œil

Chez les espèces eucaryotes : Groupe d'êtres vivants pouvant se reproduire entre eux (interfécondité) et dont la descendance est fertile.L'espèce est l'entité fondamentale des classifications, qui réunit les êtres vivants présentant un ensemble de caractéristiques morphologiques, anatomiques, physiologiques, biochimiques et génétiques, communes.Espèce, un ensemble d'individusLes espèces sont regroupées en genres et divisées en sous-ensembles dénommés variétés, races, souches ou populations. Le recensement des espèces et de leur biodiversité relève de la systématique, leur nomenclature de la taxinomie.Chez les procaryotes, il n'y a pas de notion d'inter fécondité, et l'espèce n'est pas définie de cette manière mais à partir de critères d'identité ou de proximité des génomes ou de certaines séquences d'ADN.

Espèce

Grand requin marteau (Rüppel 1837) - Sphyrna mokarran 
Ordre : CarcharhiniformesFamille : SphymidaeGenre : SphyrnaTaille : 5,00 à 6,00 mPoids : 700 à 1000 kgLongévité : 30 à 37 ans
Statut de conservation UICN : EN en danger
Description du grand requin marteau
Le grand requin marteau se distingue par la forme aplatie particulière de sa tête à l’extrémité de laquelle sont placés les yeux et les narines. Ces extensions lui confèrent une large portance et lui permettent d’effectuer des virages serrés. La partie dorsale du corps est gris-brun ou vert olivâtre, tandis que le ventre est blanc. Les dents de la mâchoire supérieure et de la mâchoire inférieure sont identiques. Elles sont triangulaires et lisses.
Grand requin marteau. © Gary J. Wood, CCA-SA 2.0 Generic license
Habitat du grand requin marteau
Le grand requin marteau fréquente principalement les eaux chaudes des zones tempérées (Atlantique Nord, océan Indien…), et assez peu les eaux tropicales. C’est un squale pélagique qui évolue jusqu’à 100 mètres de profondeur. Il lui arrive d’être côtier, et on le trouve en Méditerranée ainsi qu’en mer Rouge.
Comportement du grand requin marteau
C’est un migrateur qui voyage en grands bancs à proximité de la surface, mais habituellement il est plutôt solitaire et nocturne. 
Reproduction du grand requin marteau
Vivipare, la femelle peut porter jusqu’à quarante embryons qu’elle mène à terme au bout d’une gestation variant de neuf à douze mois. Les jeunes mesurent près de 60 centimètres à la naissance. Ils ne parviennent à la maturité sexuelle que lorsque leur taille atteint 2,30 mètres.
Régime alimentaire du grand requin marteau
Le grand requin marteau se nourrit de poissons osseux, d’autres espèces de requins et de raies léopard qui constituent ses proies favorites. Il est d’ailleurs immunisé contre leur venin. Il mange également, mais en moindre mesure, des crustacés et des céphalopodes.
Menaces sur le grand requin marteau
C’est la surpêche qui menace principalement le grand requin marteau qui est capturé pour ses ailerons… Ses populations ont chuté de 83 % en Atlantique Nord-Ouest entre 1981 et 2005, et de 64 % dans d’autres zones. Malgré cela, la conférence de la Cites a refusé d’inscrire le poisson sous protection (source : www.lemonde.fr du 23.03.2010). 
Le saviez-vous ?
En 2001, dans un aquarium du parc zoologique Henry Doorly à Ohama dans le Nebraska, une femelle grand requin marteau « a fait un bébé toute seule » ! L’analyse ADN a confirmé que cette naissance était issue de la parthénogénèse. C’est à cette occasion que la reproduction asexuée chez un requin a été observée pour la première fois (source www.futura-sciences.com du 27 mai 2007).

Grand requin marteau

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D&eacute;bordant d'agressivit&eacute;, pour les autres [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ces[/popupdefinition] de requins comme pour les plongeurs qui appr&eacute;cient son habitat, le requin gris de r&eacute;cif ([popupdefinition id=9580]Carcharhinus amblyrhynchos[/popupdefinition]) fait la loi sur les r&eacute;cifs de [popupdefinition id=15718]corail[/popupdefinition] d'Indo-Pacifique. On l'appelle aussi requin &agrave; queue noire, car une bordure de cette [popupdefinition id=4126]couleur[/popupdefinition] orne celle-ci. Les sp&eacute;cimens vivant dans l'ouest de l'oc&eacute;an Indien et en [popupdefinition id=21158]mer Rouge[/popupdefinition] se distinguent des autres par un [popupdefinition id=2319]liser&eacute;[/popupdefinition] blanc sur la pointe de leur nageoire dorsale ou aileron.Le requin gris de r&eacute;cif est consid&eacute;r&eacute; comme quasi-menac&eacute; sur la liste rouge de l'[popupdefinition id=3666]UICN[/popupdefinition]. Il est une cible de la [popupdefinition id=7357]p&ecirc;che[/popupdefinition] commerciale, pour ses nageoires et sa viande, et les <a href="https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/zoologie-recifs-coralliens-recuperent-mieux-presence-requins-49108/" title="Les r&eacute;cifs coralliens r&eacute;cup&egrave;rent mieux en pr&eacute;sence de requins">r&eacute;cifs</a> sont d&eacute;grad&eacute;s par les activit&eacute;s humaines et leurs cons&eacute;quences, dont l'acidification des oc&eacute;ans responsable du blanchissement des coraux.&copy; [popupdefinition id=3643]NOAA[/popupdefinition] Photo Library CC By&nbsp;2.0

Le requin gris de récif : la terreur des récifs

La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a été créée en 1970, sous la direction du Department of Commerce. La NOAA fournit et assure un accès en temps opportun à des données environnementales mondiales et des services d'information à partir de satellites et d'autres sources dans le but de promouvoir, de protéger et d'améliorer l'économie, la sécurité, l'environnement et la qualité de vie de la nation.
Cette mission comprend la protection de la vie et de la propriété contre des dangers naturels et technologiques en mettant l'accent sur les prévisions, la préparation, les réactions, le rétablissement et les mesures d'atténuation.
La NOAA exploite deux programmes de satellites : les satellites opérationnels environnementaux sur orbite polaire (POES) et les satellites environnementaux opérationnels sur orbite géostationnaire (GOES). Les données provenant de ces satellites et d'autres qui n'appartiennent pas à la NOAA sont utilisées pour fournir des produits opérationnels en continu. Bon nombre de ces produits appuient l gestion des catastrophes causées par les cyclones tropicaux et autres tempêtes, les inondations, les sécheresses, les nuages de cendres volcaniques présentant un danger pour l'aviation, les incendies, les glaces de mer et les icebergs présentant un danger pour la navigation maritime, les dangers côtiers et les éruptions solaires. 
Les satellites n'appartenant pas à la NOAA, mais que celle-ci utilise, comprennent les satellites du Programme de satellites météorologiques pour la Défense (DMSP), d'autres satellites géostationnaires, le QuickSCAT et le Total Ozone Monitor Satellite (TOMS) de la National Aeronautical and Space Administration (NASA), RADARSAT-1 de l'ASC et ERS-2 de l'ESA. La NOAA utilise également des données provenant de satellites commerciaux.
La NOAA compte plusieurs départements, chacun spécialisé dans une tâche : 
Le National Ocean Service a pour mission d'étudier les océans ;Le National Weather Service est chargé des prévisions météorologiques ;Le Satellite and Information Service, en charge de la flotte de satellites météorologiques ;Le NOAA Fisheries Service, qui étudie les ressources marines et promeut la conservation des écosystèmes ;Le département chargé des recherches ;L'Office of Marine and Aviation Operations, qui gère la flotte de navires et la flotille d'avions météorologiques de l'agence.

NOAA

Le mot pêche peut désigner le fruit ou l'activité consistant à prélever des espèces aquatiques (poissons, crustacés...) dans les mers et océans afin d'en faire du commerce alimentaire. Ci-dessous, la pêche (fruit) plus en détail.
Les pêches, rafraîchissantes et sucrées, sont à déguster tout au long de l'été.
Saison des pêches
Elles se succèdent au fil de la saison estivale, de juin à la fin septembre. Jaunes ou blanches, les pêches ont toujours une cote de popularité au plus haut niveau pendant l'été. Véritables stars sur les étals, ces fruits sont aussi des aliments bons pour la santé, riches en vitamine C et rafraîchissants quand il fait chaud.
Qualités nutritives des pêches
Pendant les vacances, outre les cocktails, les pêches peuvent aussi très bien faire l'affaire pour assouvir la soif. Ce sont des fruits très rafraîchissants qui réhydratent sans apporter de sucres. Cent grammes de pêche n'équivaut qu'à 40 calories. La pêche est par ailleurs un fruit intéressant en matière de vitamine. Pendant la saison, elle s'intègre idéalement au petit-déjeuner. Aussi, les adeptes du bronzage longue durée préféreront opter pour la pêche jaune, riche en provitamine A, qui favorise le teint hâlé.
Variétés de pêches
En France, plus de 300 variétés de pêches sont cultivées et sont produites en fonction des terroirs et du temps de maturation. Seules les couleurs blanches ou jaunes permettent aux consommateurs peu avisés de les reconnaître. 40 % de variétés à chair blanche et 60 % de variétés à chair jaune sont produites dans l'Hexagone. Il va de soi que les pêches sont produites par les pêchers. Mais contrairement aux idées reçues, les nectarines, blanches comme jaunes, et les brugnons poussent également sur cet arbre fruitier.
Cuisiner les pêches
À l'instar des abricots, autres stars de l'été, les pêches savent aussi bien se marier aux entrées qu'aux desserts. Pour se faire, rien de tel qu'un peu de mesclun avec du fromage de chèvre. Les pêches sont aussi parfaites pour être passées dans un blender pour des smoothies. Les cuisinières aimeront aussi l'accommoder en gratin.

Parure dont les plumes comportent un liseré plus clair ou plus foncé bordant le contour de celles-ci.

Liseré

La Mer Rouge, un écrin marin emblématique, fascine par sa beauté, sa richesse sous-marine et son importance historique. Baignant dans une région aux multiples facettes, cette étendue d'eau salée suscite l'intérêt des chercheurs, des plongeurs et des passionnés d'histoire. Pourquoi on l'appelle la mer Rouge ?Le nom "Mer Rouge" trouve ses racines dans l'Antiquité, probablement en référence aux nuances de couleur que l'eau peut prendre. Certains avancent que la teinte rougeâtre est due à la présence d'algues ou de micro-organismes, tandis que d'autres pensent que le nom dérive des montagnes rouges qui bordent cette mer. Quelle que soit l'origine précise, cette appellation a traversé les siècles, ajoutant une aura mystérieuse à cette étendue d'eau.Quelle est la température de l'eau de la Mer Rouge ?La Mer Rouge est renommée pour ses eaux chaudes et cristallines. Les températures de l'eau varient en fonction des saisons. En été, elles peuvent atteindre des valeurs comprises entre 26 et 30 degrés Celsius, créant des conditions idéales pour la vie marine florissante. Même en hiver, la température de l'eau reste relativement douce, offrant un habitat propice à une biodiversité marine exceptionnelle.Quels sont les pays qui bordent la Mer Rouge ?La Mer Rouge borde plusieurs pays, créant une mosaïque de cultures et d'influences le long de ses côtes. Parmi les nations qui jouxtent ses rivages, on compte l'Égypte, l'Arabie saoudite, le Yémen, Djibouti, l'Érythrée, le Soudan et Israël. Chacun de ces pays contribue à la richesse culturelle et à la diversité écologique de la région, faisant de la Mer Rouge une zone d'une importance géopolitique et écologique considérable.Pourquoi flotte-t-on plus dans la Mer Rouge ?Une caractéristique fascinante de la Mer Rouge est la sensation de flottabilité accrue que les nageurs expérimentent en comparaison avec d'autres mers. Cette particularité est attribuée à la concentration élevée de sel dans l'eau, créant une densité supérieure qui rend plus facile la flottaison. Les sels dissous, notamment le magnésium et le calcium, contribuent à cette expérience unique, offrant aux baigneurs une sensation presque magique de légèreté.

Mer Rouge

La couleur, c'est ce qui permet de différencier deux objets de formes et de structures identiques, par exemple le drapeau italien du drapeau français. C'est aussi ce qui n'est ni blanc, ni gris, ni noir. Le blanc et le noir étant les bornes de la gamme des gris neutres.
Quelquefois, la couleur est utilisée pour désigner un objet, comme dans le cas d’un tube de rouge pour parler du rouge à lèvres, par exemple. La couleur est aussi parfois confondue avec la tonalité. Par exemple dans un ton vert, il y a plusieurs couleurs vertes, plus ou moins claires ou foncées. Une couleur est unique.
Il existe deux systèmes trichromatiques (trois couleurs primaires) :
par synthèse additive, dont les couleurs primaires sont rouge, vert et bleu (RVB) ;et par synthèse soustractive, dont les couleurs primaires sont cyan, magenta et jaune (CMJ).
La couleur du physicien
La couleur, c’est aussi la sensation produite par un rayonnement physiquement défini appelé stimulus. Celui-ci pénètre dans l'œil et est capté par des millions de cônes répartis dans la rétine mais surtout concentrés dans sa partie centrale, la fovéa, siège de la vision la plus distincte.
Pour le physicien, le terme de couleur renvoie donc à la couleur spectrale, c’est-à-dire à la perception sensorielle de l’œil humain en fonction de la longueur d’onde de la lumière qu’il reçoit. Ainsi, une lumière de longueur d’onde 550 nm est perçue comme étant de couleur verte. Le spectre visible est composé des sept couleurs de l’arc-en-ciel, soit rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Le vert étant la couleur à laquelle l’œil humain est le plus sensible.
 L’œil humain peut différencier près de huit millions de nuances de couleurs. Pourtant, cet organe si avancé ne donne que peu d’informations à notre cortex pour créer une image. Alors que se passe-t-il exactement lorsque nous voyons ? Unisciel et l’université de Lille 1 nous expliquent, avec le programme Kézako, le fonctionnement de ce surprenant organe. © Unisciel
La production des couleurs
C’est en interagissant (absorption, diffusion, réfraction, interférences ou diffraction) avec la matière que la lumière produit des couleurs. La couleur bleue du ciel est ainsi le résultat d'une combinaison de plusieurs de ces phénomènes.
L’absorption de lumière est l’un des principaux mécanismes qui entrent dans le jeu des couleurs dans la vie courante. En effet, la plupart des matériaux ont pour particularité d’absorber certaines longueurs d’ondes de la lumière. Si, par exemple, les carottes nous apparaissent orange, c’est qu’elles contiennent du bêtacarotène qui absorbe les longueurs d’ondes comprises entre le violet et le vert et réfléchit la partie du spectre allant du rouge au vert.
La couleur du physicien des particules
Le physicien des particules utilise le terme « couleur » pour désigner un nombre quantique attribué aux quarks et aux gluons. Ainsi, les quarks existent en trois couleurs : rouge, bleu et vert. Les hadrons, quant à eux, sont de couleur neutre, c’est-à-dire blancs. Cependant, aucun rapport ici avec une perception visuelle que nous pourrions en avoir.
La notion de charge de couleur a été introduite pour expliquer la coexistence des quarks au sein des hadrons, tout en satisfaisant le principe d’exclusion de Pauli. Aujourd’hui, la chromodynamique quantique joue un rôle important dans le modèle standard de la physique des particules.

Requin dagsit (Bleeker 1856) - Carcharhinus amblyrhynchos 
Ordre : CarcharhiniformesFamille : CarcharhinidaeGenre : CarcharhinusTaille : 1,90 à 2, 50 mPoids : 30 kgLongévité : 30 ans
Statut de conservation UICN : NT quasi menacé
Description du requin dagsit
Le requin dagsit est également appelé requin gris des récifs ou requin à queue noire. Sa peau est grise à l’exception de la partie ventrale qui est blanche. L’extrémité de ses nageoires pelviennes et anale, ainsi que toute la frange de la caudale présente une coloration noirâtre. Son corps est à la fois élancé et massif, et son museau allongé et arrondi. 
Requin gris des récifs. © Albert Kok, GNU FDL Version 1.2
Habitat du requin dagsit
Le requin gris des récifs vit sur les récifs côtiers des îles de la ceinture Indopacifique tropicale et subtropicale, depuis la Polynésie jusqu’à Madagascar et en mer Rouge. Il rode sur les tombants des récifs extérieurs et dans les passes à forte turbidité jusqu’à 280 mètres de profondeur.
Comportement du requin dagsit
Le requin dagsit se regroupe en journée en bandes composées de plusieurs centaines d’individus aux abords des passes pour attendre les poissons, alors qu’à la nuit tombée, ils se dispersent. La frénésie alimentaire rend ce requin particulièrement dangereux. D’un naturel curieux, territorial et agressif, il n’hésite pas à approcher les plongeurs de très près, soit pour les intimider, soit pour leur voler les poissons qu’ils auraient harponnés. Il effectue alors des manœuvres d’intimidation sous forme de nage contorsionnée, qui sont généralement le prélude d’une attaque. Même le flash d’un appareil photographique est à même de provoquer une agression immédiate.
Reproduction du requin dagsit
La gestation dure un an. Au terme de cette période, la femelle vivipare met bas de un à six jeunes qui mesurent entre 50 et 60 centimètres. Ces derniers atteignent leur maturité sexuelle vers 7 ans lorsqu’ils mesurent entre 1,25 à 1,50 mètres.
Régime alimentaire du requin dagsit
Le requin gris des récifs se nourrit principalement de poissons, mais également de céphalopodes.
Menaces sur le requin dagsit
Comme toutes les autres espèces, le requin dagsit est menacé à cause de la surpêche qui alimente le marché asiatique en ailerons. Bien que la pratique soit interdite, le « shark finning » est encore pratiqué. Cela consiste à trancher les ailerons et l’extrémité de la caudale, puis de rejeter le corps parfois encore vivant à l’eau… Bien évidemment, incapable de nager donc de s’oxygéner, de se nourrir et victime d’hémorragies, le requin meurt immanquablement. Cette pratique barbare est la cause la plus importante du déclin des populations de requins à travers le monde.
Le saviez-vous ? 
Le requin est très populaire dans les séances de « shark feeding » sous-marines, mais comme les squales se nourrissent ensemble, l’échange d’information sensorielle provoque fréquemment une frénésie alimentaire qui peut les rendre extrêmement dangereux. Dans cette situation, les plongeurs sont incapables de surveiller et de contrôler un aussi grand nombre de prédateurs, et les morsures sont fréquentes.Champ lexical : carcharhinus amblyrhynchos | requin gris des récifs | requin à queue noire

Requin dagsit

Le corail est un animal de la famille des cnidaires qui vit souvent en colonie dans des mers chaudes. Il possède un orifice entouré de tentacules qui permettent de capturer des proies pour se nourrir.
Corail, récif corallien et corail rouge
Le corail fabrique un squelette externe calcaire et dur qui participe à la construction d’un récif corallien. La structure arborescente créée par les coraux s’appelle « polypier ». 
Aujourd’hui, le corail est menacé dans le monde, en raison du réchauffement du climat. Lorsque le corail blanchit, cela signifie qu’il perd son algue symbiotique.
Le corail peut être de différentes couleurs. Il existe notamment le corail rouge.
Biologie du corail et reproduction
Le corail se nourrit d’organismes microscopiques et de débris organiques. Il vit en symbiose avec une algue unicellulaire (zooxanthelle) qui réalise la photosynthèse et lui donne donc sa couleur. Le corail se reproduit :
soit sexuellement : des gamètes mâles et femelles sont libérées dans le milieu ; suite à la fécondation, le petit polype se fait emporter par le courant et peut créer une nouvelle colonie plus loin après s’être fixé sur un substrat solide (rocher…) ;soit par bourgeonnement : les polypes restent alors liés entre eux.

Corail

13953_le-requin-gris-de-recif-:-la-terreur-des-recifs

Fort de sa taille impressionnante, pouvant atteindre jusqu'&agrave; 6 m de long pour 3 tonnes, et de sa puissante [popupdefinition id=15892]morsure[/popupdefinition], le grand requin blanc ([popupdefinition id=9582]Carcharodon carcharias[/popupdefinition]) se positionne au sommet de sa [popupdefinition id=12876]cha&icirc;ne alimentaire[/popupdefinition]. Superpr&eacute;dateur dans la vie r&eacute;elle et tueur sanguinaire dans la fiction, ce protagoniste du tr&egrave;s c&eacute;l&egrave;bre film Les Dents de la mer (1976) est une des trois [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ces[/popupdefinition] de requins le plus souvent impliqu&eacute;es dans des attaques sur l'Homme (en g&eacute;n&eacute;ral des [popupdefinition id=17265]accidents[/popupdefinition] plut&ocirc;t qu'une prise en chasse volontaire d'une proie humaine).Souvent pris dans les filets des p&ecirc;cheurs et cible du trafic pour ses dents, ses m&acirc;choires, ses ailerons et sa chair tr&egrave;s pris&eacute;s, le <a href="https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/animaux-requin-blanc-t-il-extermine-megalodon-75025/" title="Le requin blanc a-t-il extermin&eacute; le m&eacute;galodon&thinsp;?">grand requin blanc</a> est class&eacute; comme une esp&egrave;ce vuln&eacute;rable sur la liste rouge de l'[popupdefinition id=3666]UICN[/popupdefinition].&copy; Elias Levy CC By&nbsp;2.0

Le grand requin blanc : le maître des océans

La chaîne alimentaire est un processus complexe de transfert d'énergie à travers les maillons trophiques qui illustre les interactions dynamiques entre les différents niveaux façonnant la vie sur la Planète. Trois catégories essentielles d'êtres vivants participent activement à la chaîne alimentaire : les producteurs, les consommateurs et les décomposeurs. Chacune se nourrit du précédent.Différentes chaînes alimentairesCe mécanisme des chaînes alimentaires est fondamental car il lie tous les êtres vivants et maintient l'équilibre vital entre les différentes espèces d’un écosystème. Par exemple, il existe autant de chaînes alimentaires que de milieux. On distinguera par exemple la chaîne alimentaire aquatique de la chaîne alimentaire terrestre. Dans le milieu aquatique, on distingue notamment la chaîne en océan profond de celle de l’océan de surface. Le rôle des producteurs dans la chaîne alimentaire : les végétaux et la photosynthèseLes producteurs sont le premier point de départ, souvent représentés par les plantes ; ils occupent le premier échelon de la chaîne alimentaire. Grâce au processus appelé photosynthèse, ces organismes convertissent la lumière solaire en énergie chimique, stockée sous forme de glucose. Dans l'océan peu profond, c'est le phytoplancton. En océan profond en revanche, en l’absence de lumière, le premier maillon de la chaîne est la bactérie thermophile. Un exemple de réseau trophique spécifique à l'environnement marin en eaux côtières. © Marulio, Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0Les producteurs constituent un réseau autotrophe, c'est-à-dire, qui se suffit à lui-même. Cette capacité unique des producteurs à produire leur propre nourriture établit les bases énergétiques de l'écosystème. Cette énergie, sous forme de matière organique, devient la source nutritive pour les niveaux trophiques supérieurs.Le rôle des consommateurs dans la chaîne alimentaireLes consommateurs, se classant en herbivores, carnivores et omnivores, constituent le deuxième échelon de la chaîne alimentaire. Leur dépendance envers les producteurs les conduit à adopter des régimes alimentaires variés. Les herbivores se nourrissent directement des plantes, tandis que les carnivores préfèrent la chair d'autres animaux. Les omnivores, quant à eux, englobent les deux sources alimentaires. Ces interactions alimentaires dynamiques régulent les populations et influent sur la structure de l'écosystème, contribuant à sa résilience et à sa stabilité.Chaque écosystème a une chaîne alimentaire qui lui est propre. © yonatan, Adobe StockLe rôle des décomposeurs dans la chaîne alimentaire : acteurs méconnus du recyclage biologiqueLes décomposeurs, souvent négligés, occupent le troisième échelon de la chaîne alimentaire. Ils dégradent la matière organique générée par les deux autres catégories. Bactéries, champignons et insectes décomposeurs jouent un rôle crucial en décomposant les matières organiques mortes et en les recyclant en éléments nutritifs réutilisables. Ils facilitent ainsi le recyclage biologique, contribuant au renouvellement constant des éléments essentiels au sein de l'écosystème. Leur impact sur la décomposition des débris organiques influence directement la disponibilité des nutriments pour les producteurs. Les chaînes alimentaires illustrent le mécanisme fondamental qui démontre que les êtres vivants dépendent les uns des autres : chacun se nourrit du précédent. © Zita Stankova, Adobe StockComprendre cette dynamique complexe permet de concevoir des stratégies de conservation efficaces, essentielles pour la préservation de la diversité biologique et de la durabilité des écosystèmes. En explorant les rouages de la chaîne alimentaire, nous pouvons mieux apprécier la complexité et la beauté de la vie sur Terre, et ainsi œuvrer à sa préservation.

Chaîne alimentaire

Du latin accidens, « ce qui survient ». En général, évènement inopiné cause de dommages, matériels ou corporels, d’une certaine gravité, qui fait peur. On distingue trois phases dans la survenue d’un accident :Avant l’accident : accumulation des risques (probabilité des causes), dont le dernier est dit « déclenchant », sans correspondre à une cause unique.Pendant l’accident : action nocive pouvant provoquer des dommages corporels.Après l’accident : phase de secours et de soins des dommages corporels.À ces trois phases correspondent trois préventions :Primaire, pour éviter l’accident en supprimant un ou des facteurs de risque, ce qui réduit l’accumulation des risques et retarde ou évite l’accident.Secondaire, pour éviter les dommages lorsque l’accident se produit.Tertiaire, destinée à éviter les complications, avant et pendant les soins (s’il n’y a pas eu de dommages corporels, cela se résume aux précautions pour éviter le sur-accident).Voiture autonome : qui sera responsable en cas d’accident ?Accident ou incident ?Quand les dommages sont minimes ou inexistants, l’évènement n’est pas un accident mais un incident. Si l’on a frôlé de près l’accident, c’est un incident critique.Les accidents peuvent être prévisibles ou imprévisibles, évitables (par la prévention primaire) ou inévitables (acceptation d’un risque normal).Si l’on connaît la probabilité des risques avant l’accident, par une démarche bayésienne, on peut estimer la probabilité des causes qui y ont concouru, notamment celles de nature humaine (perte de vigilance due à une incapacité subite ou subtile, etc.).Mortalité : la maison quatre fois plus dangereuse que la voitureAccident en médecineEn médecine, épisode morbide inattendu, survenant ou non au cours d’une maladie. Par exemple : accident vasculaire cérébral. L’évolution se fait toujours selon les 3 phases décrites, appelées classiquement incubation, crise et résolution (par convalescence ou par décès). S’il reste des dommages permanents, on parle de séquelles qui peuvent entraîner une incapacité physique et un handicap social.En génétique, aberration chromosomique due à une anomalie méiotique ou mitotique.

Accident

Une morsure correspond à l’action de mordre ou à la blessure laissée par cette action.Il existe différents types de morsures selon les animaux (morsure dechien, morsure de serpent,morsure de requin,morsure de crocodile, morsure d'araignée, morsure de tique…).Chez les arthropodes, la distinction entre piqûre et morsure se fait en fonction des pièces buccales utilisées.Une morsure représente un risque d’infection bactérienne. Il faut désinfecter la plaie pour éviter le risque de contamination par des germes.Exemples de morsuresVoici quelques exemples de morsures d'animaux et des risques encourus :
une morsure de chien, peut transmettre la rage ;
certaines morsures d'araignées comme la mygale sont mortelles pour l’Homme ;
lors d’une morsure de serpent comme la vipère, l’animal peut injecter un venin contenant une toxine ; il s’agit d’un cas d’urgence médicale ;
en cas de morsure de tique, il faut retirer au plus vite la tique pour limiter le risque de transmission de maladie (voir notre question-réponse Que faire en cas de morsure de tique et pourquoi est-ce dangereux ?) ; en effet, les tiques peuvent transmettre la maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, dont l’agent est la bactérie Borrelia burgdorferi.

Morsure

Grand requin blanc (Linnaeus 1758) - Carcharodon carcharias 
Ordre : LamniformesFamille : LamnidaeGenre : CarcharodonTaille : 4,00 à 5,00 mPoids : 680 à 2.000 kgLongévité : 35 à 40 ans 
Statut de conservation UICN : VU vulnérable
Description du grand requin blanc
Le grand requin blanc est l’un des plus grands prédateurs vivant actuellement dans les océans. La partie dorsale présente une coloration grise parfois sombre qui contraste avec la blancheur du ventre. Le corps est massif et fusiforme. Le museau est allongé et conique et les mâchoires sont équipées de quatre à six rangées de dents triangulaires et crantées, tranchantes comme des lames de rasoir. Les nageoires pectorales en forme de faux sont fortement développées, et l'aileron dorsal est de la même taille que l'aileron anal. Ses yeux sont grands et de couleur noire. Son ouïe et son odorat sont très développés, et sa vue excellente sauf de près… 
Grand requin blanc. © Sharkdiver68, domaine public
Habitat du grand requin blanc
Le grand requin blanc est présent dans toutes les mers tempérées du globe, mais on le trouve également dans les mers tropicales. Il fréquente essentiellement les bordures côtières d'Afrique du Sud, d'Australie, des îles des Caraïbes, de la Nouvelle Zélande et préfère les eaux peu profondes. Certains spécimens ont été observés en pleine mer, à la suite des baleines qui migrent pour mettre bas. Mais en 2005, un individu femelle doté d'un émetteur a franchit l'océan Indien, aller et retour, depuis la pointe du Cap jusqu'aux côtes australiennes, parcourant ainsi plus de 10.000 kilomètres en neuf mois sans aucune raison compréhensible car ce périple ne suit aucune migration de cétacés. Le grand requin blanc semble avoir disparu de Méditerranée du fait de l'intense trafic commercial et de la pollution qui en découle.
Grand blanc. © Terry Goss, GNU FDL Version 1.2
Comportement du grand requin blanc
Le grand requin blanc est généralement solitaire. Il ne cesse de nager pour apporter à l'organisme l'oxygène nécessaire à sa survie. C'est le seul requin à sortir la tête hors de l'eau pour observer son environnement.
Reproduction du grand requin blanc
Le phénomène de reproduction est peu connu et la durée de la gestation est imprécise. L'animal est ovovivipare et les œufs éclosent dans l'utérus. La gestation varierait de 12 à 18 mois, et la femelle ne se reproduirait que tous les deux ans. Les jeunes mesurent entre 1,00 et 1,60 mètre à la naissance et parviennent à la maturité sexuelle vers 10 ans.
Régime alimentaire du grand requin blanc
Le grand blanc comme est également appelé ce requin, n'a pas de prédateur. Il se nourrit de poissons lorsqu'il est jeune, et en grandissant il se rabat sur des proies plus grandes comme les requins d'autres espèces, les tortues, les dauphins et les petits cétacés, et surtout les pinnipèdes tels que phoques ou otaries. Sa technique de chasse consiste à se mettre à l'affût sur le fond et, après avoir repéré une proie par l'agitation de surface, à se propulser telle une torpille pour percuter la victime la gueule grande ouverte. À cette occasion il est capable de réaliser des bonds impressionnants hors de l'eau. Dans les régions où les otaries et les phoques se font rares, le requin se rabat sur les grands poissons du type thons ou marlins.
Requin blanc se jetant sur un appât. © Pietervisser, GNU FDL Version 1.2
Menaces sur le grand requin blanc
Le grand requin blanc est chassé pour sa chair et ses ailerons, mais aussi pour ses dents qui sont revendues en souvenirs aux touristes. La raréfaction de ses proies favorites contribue également au déclin des populations.
Le saviez-vous ?
Les attaques sur l'Homme du grand requin blanc sont relativement peu fréquentes, et lorsqu'elles surviennent, elles ne sont jamais le fait d'un acte volontaire. En effet, dans la plupart des cas, l'animal confond un surfeur ou un plongeur avec ses proies préférées ; les phoques. Il lui arrive également d'attaquer des hors-bords car se sont les vibrations du moteur qui l'abusent. En effet, les ampoules de Lorenzini situées sous le museau, qui sont des récepteurs électriques, induisent le poisson en erreur, car il s'imagine avoir affaire à une proie potentielle. Même s'il possède une bonne vision de loin, la vue de près est plutôt mauvaise, ce qui contribue à la confusion. Champ lexical : carcharodon carcharias | grand blanc

Grand requin blanc

13943_le-grand-requin-blanc-:-le-maitre-des-oceans

Contrairement &agrave; ce que laisse entendre son nom scientifique (Triaenodon obesus), le requin [popupdefinition id=15718]corail[/popupdefinition] est tr&egrave;s &eacute;lanc&eacute; et mesure en g&eacute;n&eacute;ral jusqu'&agrave; 1,6 m&egrave;tre de long. Il affiche constamment un petit [popupdefinition id=4452]air[/popupdefinition] grincheux. On l'appelle &eacute;galement requin &agrave; ailerons (ou pointes) blanches car le bout de ses deux nageoires dorsales (la grande et la petite), ainsi que de sa queue, est blanc. Il a la particularit&eacute; de pouvoir respirer m&ecirc;me en restant immobile, alors que la majorit&eacute; des requins de sa famille (les Carcharhinid&eacute;s) sont oblig&eacute;s de se d&eacute;placer constamment. Il passe donc ses journ&eacute;es &agrave; se pr&eacute;lasser sans bouger sur le fond des r&eacute;cifs o&ugrave; il habite, et chasse la nuit.L'[popupdefinition id=3666]UICN[/popupdefinition] le consid&egrave;re comme quasi-menac&eacute;, car il est une cible de la [popupdefinition id=7357]p&ecirc;che[/popupdefinition].&copy; inconnu CCO

Le requin corail : un air grincheux

Le terme « air » désigne le fluide gazeux parfait, incolore, inodore et invisible qui constitue l’atmosphère terrestre. On l'associe plus généralement à la troposphère, la couche de l’atmosphère de la Terre la plus proche de la surface du globe. En contact direct avec cette dernière, l’air est donc sensible à l’évaporation des océans, à la photosynthèse ou encore aux activités humaines.
Composition de l'air
L’air est un mélange de différents corps purs dans leur état gazeux. La composition de l'air sec est la suivante :
78 % de diazote ;21 % de dioxygène ;environ 1 % d’argon ;des traces de néon, de krypton, de xénon et d’hélium.
Ces proportions — même si la concentration de l’air diminue avec l’altitude — sont identiques quel que soit le lieu et jusqu’à une altitude de 100 kilomètres. Au-delà, il n’y a pas quasiment plus d’air.
L’air contient également de la vapeur d’eau dans des concentrations qui peuvent beaucoup varier, aussi bien dans le temps que dans l’espace. Ainsi, dans un air froid, le volume de vapeur d’eau dans l’air ne dépasse pas les 0,6 %. En revanche, dans un air chaud, il peut monter jusqu’à plus de 4 %.
Certaines activités humaines affectent la composition de l’atmosphère. En France, la qualité de l’air est désormais surveillée. En fonction des prévisions météo, des pics de pollution peuvent être prévus sur des zones assez précises. © SD-Pictures, Pixabay, DP
Pollution de l’air
La pollution atmosphérique est susceptible de modifier la composition de l’air et d’y ajouter ou d’y supprimer de l’ozone, du méthane ou encore du dioxyde de carbone, par exemple. Les proportions de ces gaz aussi peuvent varier avec l’altitude. Ainsi, l’ozone se concentre entre 20 et 40 kilomètres d’altitude, dans la couche d’ozone.
L’air véhicule aussi des aérosols, des particules solides ou liquides formées par des phénomènes naturels — comme les éruptions volcaniques ou la dispersion du pollen — ou par des activités industrielles. La concentration des aérosols est bien sûr variable.
Mouvements de l’air
L’air est aminé de mouvements incessants provoqués par des différences de température et de pression. En effet, la température de l’air, par exemple, décroît, dans la troposphère, de quelque 6 °C par kilomètre d’altitude. De quoi créer des mouvements de convection rapide. Les mouvements de l’air se ressentent notamment lorsque le vent souffle.

13944_le-requin-corail-:-un-air-grincheux

Habitant des r&eacute;cifs d'Indo-Pacifique, le requin &agrave; pointes noires ([popupdefinition id=9572]Carcharhinus melanopterus[/popupdefinition]) est reconnaissable aux bordures noires &agrave; l'extr&eacute;mit&eacute; de ses nageoires, notamment ses ailerons et sa queue. Le [popupdefinition id=1975]contraste[/popupdefinition] entre ces taches noires et son [popupdefinition id=2433]dos[/popupdefinition] d'une [popupdefinition id=4126]couleur[/popupdefinition] brun-gris est accentu&eacute; par une d&eacute;marcation blanche. Ce requin mesure environ 1,6 m de long.P&ecirc;ch&eacute; pour sa viande, ses ailerons et son huile de [popupdefinition id=6966]foie[/popupdefinition], il est class&eacute; comme [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ce[/popupdefinition] quasi-menac&eacute;e par l'[popupdefinition id=3666]UICN[/popupdefinition].&copy; Kydd Pollock CCO

Le requin à pointes noires en Indo-Pacifique

Requin à pointes noires (Quoy & Gaymard 1824) - Carcharhinus melanopterus 
Ordre : CarcharhiniformesFamille : CarcharhinidaeGenre : CarcharhinusTaille : 1,50 à 1,80 mPoids : 20 à 24 kgLongévité : 10 à 12 ans
Statut de conservation UICN : NT quasi menacé
Description du requin à pointes noires
Le requin à pointes noires présente des teintes variant du gris foncé au brun sur la partie dorsale, alors que le ventre est blanchâtre. Il possède un museau court et arrondi. L’ensemble de ses nageoires et l’aileron dorsal sont ornés de noir, tandis que la marque sombre de ce dernier est soulignée de blanc.
Requin à pointes noires. © Mkleine, GNU FDL Version 1.2
Habitat du requin à pointes noires
Le requin à pointes noires vit sur les côtes de l’océan Indien et de la ceinture Pacifique. On le trouve également en mer Rouge et en méditerranée jusqu’à 70 mètres de profondeur. 
Comportement du requin à pointes noires
Assez craintif, ce requin est considéré comme inoffensif, mais en présence de stimulation alimentaire, son comportement surtout en groupe, peut devenir frénétique et il est capable de prodiguer des morsures sérieuses. En journée il se repose dans des abris rocheux : grottes, récifs, surplombs… Il vit en groupe de plusieurs dizaines d’individus. C’est un poisson très rapide qui peut pousser des pointes de vitesse de 37 km/h. Il est capable de percevoir les courants électriques, ce qui lui permet de déceler ses proies même lorsqu’elles sont cachées sous le sable. Son odorat lui permet de déceler des sources de nourriture à plusieurs kilomètres de distance. 
Requin à pointes noires. © Gab01, GNU FDL Version 1.2
Reproduction du requin à pointes noires
La gestation s’étend sur douze ou seize mois. Vivipare, le requin met au monde trois ou quatre petits formés, qui mesurent environ 40 centimètres. La maturité sexuelle est atteinte vers 7 ans et demi.
Régime alimentaire du requin à pointes noires
Le requin à pointes noires se nourrit de proies diverses telles que céphalopodes, mollusques ou crustacés, parfois même des oiseaux, mais surtout de poissons.
Menaces sur le requin à pointes noires
Le faible taux de reproduction (la femelle met bas tous les deux ans), la mortalité des jeunes qui avoisine les 75 %, les longues distances qu’il est parfois obligé de parcourir pour trouver un ou une partenaire, le faible délai qui lui reste pour se reproduire et la pêche, ne contribuent pas à un maintien stable des populations.
Le saviez-vous ?
Lorsqu’il n’est pas excité par une incitation alimentaire, il est parfaitement inoffensif et peut aisément être observé lors de plongée en tuba dans les lagons maldiviens ou polynésiens.

Requin à pointes noires

L’attaque par déni de service, ou DoS (en anglais Denial of Service), vise à perturber, ou paralyser totalement, le fonctionnement d’un serveur informatique en le bombardant à outrance de requêtes erronées.
Le but peut être d’affecter un service en ligne ou le réseau d’une entreprise en saturant une des ressources du système : la bande passante, l’espace de stockage, la capacité de traitement d’une base de données, les ressources de calcul des processeurs, la mémoire vive, etc.
Attaques par déni de service
Exploitation de failles de sécurité présentes dans l’un des composants du système ;Attaque SYN Flood : demandes de synchronisation TCP incomplètes envoyées au serveur ;UDP Flooding : génération d’une grande quantité de paquets UDP ;Packet Fragment : exploite des faiblesses au niveau de la défragmentation IP ;Smurfing : trucage des paquets ICMP ECHO REQUEST.
Ordinateur zombie, ou botnet, et DDoS
Si les premières attaques par déni de service étaient le fait de cyberpirates solitaires œuvrant à partir d’un seul ordinateur, la technique s’est rapidement perfectionnée avec le recours à des réseaux d’ordinateurs « zombies » aussi appelés botnet (contraction des termes anglais robot et network). Ces machines, qui ont été préalablement infectées à l’aide d’un logiciel malveillant, sont commandées à distance via un centre de contrôle (command center) opéré par un ou plusieurs pirates.
Dans ce cas, on parle d’attaque par déni de service distribué (en anglais DDoS ou Distributed Denial of Service). Un botnet peut compter parfois plusieurs milliers d’ordinateurs dont les propriétaires ignorent tout de l’infection dont ils sont victimes.
Les attaques par déni de service sont souvent utilisées pour extorquer de l’argent aux victimes. Il s’agit, dans la plupart des cas, de sociétés prospères qui peuvent perdre énormément d’argent en cas de blocage de leur service en ligne ou de leur réseau informatique. © Tom-b,Wikimedia Commons,CC by-sa 3.0
Chantage et extorsion
À l’origine, les attaques DoS étaient utilisées par des hackers comme des démonstrations de force destinées à gagner le respect de leur communauté. Cependant, le développement de l’économie numérique en a fait une arme de représailles, de chantage voire d’extorsion. Un pirate va lancer une attaque contre une entreprise ou un service en ligne puis lui réclamer de l’argent pour y mettre fin.
Une pratique très répandue consiste également à louer un botnet pour perpétrer une attaque. Pour quelques dollars de l’heure, on trouve facilement ce genre « d’outils » sur le marché noir d’Internet.
 Face à ce type de menaces, des unités de lutte contre le cybercrime mènent régulièrement des opérations de démantèlement de ces botnets. En 2013, Microsoft a fait tomber le botnet Citadel qui aurait causé près de 500 millions de dollars de pertes financières à des particuliers et des entreprises.Champ lexical : denial of service | doS | dDoS

Déni de service

Le foie est un organe qui fait partie du système digestif. Il possède trois principales fonctions : 
stockage ;épuration ;synthèse.
Fonctions du foie
Stockage. Le foie reçoit une grande partie du sang provenant directement du système digestif. Il est capable de stocker les nutriments apportés par la digestion et de les transformer en molécules plus complexes. Il participe au métabolisme des glucides et des lipides. Il peut donc transformer les glucides en glycogène et le stocker, pour finalement libérer progressivement du glucose dans le sang, en fonction des besoins de l’organisme. Il est le seul organe à la fois hypoglycémiant et hyperglycémiant. Les acides gras aussi sont transformés en molécules lipidiques complexes (triglycérides) afin de les stocker dans les adipocytes (cellules graisseuses). Il synthétise ou dégrade le cholestérol qui est un précurseur d’hormone et participe à la construction des membranes des cellules. Le foie est aussi capable de stocker des vitamines liposolubles.Épuration. Le foie est également l’usine de recyclage de l’organisme : il est en charge de détoxifier le corps, en métabolisant l’alcool, les drogues, les médicaments…Synthèse. Le foie synthétise la bile. Celle-ci est transportée via des canaux biliaires vers la vésicule biliaire, où elle est stockée. La couleur jaune de la bile provient de la bilirubine, produit de dégradation des globules rouges. C’est son relargage dans les selles qui leur donne leur couleur. Le foie synthétise aussi de nombreuses protéines impliquées notamment dans la coagulation du sang (fibrinogène).
Structure du foie
Il pèse en moyenne 1,5 kilogramme et constitue 2 % de la masse corporelle, il représente l’organe le plus grand du corps humain. Il est constitué de deux parties, le lobe gauche (1/3 du volume) et le lobe droit (2/3 du volume), séparés par le ligament falciforme.
Le foie est très vascularisé, principalement par l’artère hépatique (apport d’oxygène) et par la veine porte (apport de nutriments de l’intestin). Le retour veineux est assuré par les veines hépatiques.
Le foie est constitué à 80 % d’hépatocytes, mais d’autres types cellulaires sont également présents (cellules des canaux biliaires, endothéliales, cellules immunitaires…). Les cellules hépatiques sont regroupées en lobules hépatiques, eux-mêmes assemblés grâce à du tissu conjonctif.

Foie

Le contraste est l'écart de luminosité entre les hautes et les basses lumières.

Contraste

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Le requin bord&eacute; (Carcharhinus limbatus) est appel&eacute; ainsi car presque toutes ses nageoires pr&eacute;sentent des bords noirs. Pouvant atteindre jusqu'&agrave; 2,50 m de long, mais mesurant plus g&eacute;n&eacute;ralement 1,50 m, il est consid&eacute;r&eacute; comme timide. Il est pourtant impliqu&eacute; dans plusieurs &laquo; attaques &raquo; sur l'Homme, qui peuvent s'expliquer par sa tendance &agrave; chercher de la nourriture pr&egrave;s de la surface, o&ugrave; les risques de rencontrer des plongeurs ou des nageurs sont plus nombreux, et par une confusion entre les victimes et ses proies.Cible de la [popupdefinition id=7357]p&ecirc;che[/popupdefinition] commerciale, mais aussi de la chasse sportive, il est consid&eacute;r&eacute; comme quasi-menac&eacute; par l'[popupdefinition id=3666]UICN[/popupdefinition].&copy; Amada44 CC BY 3.0

Le requin bordé : un grand timide

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Ces longues nageoires semblables &agrave; des pagaies ou &agrave; des ailes d'avion sont &agrave; l'origine de son nom scientifique, requin longimane (Carcharhinus longimanus), et de ses noms vernaculaires. En France, on l'appelle &eacute;galement rameur, mais aussi requin canal, requin &agrave; aileron blanc, ou [popupdefinition id=9570]requin &agrave; pointes blanches du large[/popupdefinition], car la plupart de ses nageoires se terminent par&nbsp;des pointes blanches. Tr&egrave;s agressif, le requin longimane est consid&eacute;r&eacute; comme un des requins les plus dangereux pour l'Homme. Il est rarement impliqu&eacute; dans des incidents sur des nageurs ou des surfeurs, car il vit loin des c&ocirc;tes. En revanche, on sait qu'il est responsable d'attaques sur les survivants de naufrages ou de crashs a&eacute;riens en mer.&nbsp;L'[popupdefinition id=3666]UICN[/popupdefinition] le consid&egrave;re comme une [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ce[/popupdefinition] vuln&eacute;rable. Il est p&ecirc;ch&eacute; pour sa viande et ses ailerons, et pris accidentellement dans les filets.&copy; Alexander Vasenin CC By-SA 4.0

Le requin longimane : un requin aux grandes ailes

Requin longimane (Poey 1861) - Carcharhinus longimanus 
Ordre : CarcharhiniformesFamille : CarcharhinidaeGenre : CarcharhinusTaille : 2,00 à 3,00 m (maxi 4,00 m)Poids : 170 kgLongévité : 15 à 20 ans
Statut de conservation UICN : VU vulnérable
Description du requin longimane
Le requin longimane est aussi surnommé requin océanique, aileron blanc du large ou encore requin à pointes blanches du large. Sa silhouette est à la fois fusiforme et massive. La partie dorsale peut être grise, beige ou légèrement bronzée selon les secteurs où il évolue, tandis que la partie ventrale est blanche. Ses longues nageoires pectorales et son haut aileron dorsal arrondis à son apex, sont ornés d’une tache blanche un peu nacrée d’où il tire ses noms vernaculaires. 
Requin longimane et sa cour. © Cvf-ps, GNU FDL Version 1.2
Habitat du requin longimane
Le requin longimane est dit pélagique car il vit en haute mer dans toutes les régions tropicales du globe. Il évolue jusqu’à 180 mètres de profondeur.
Comportement du requin longimane
Le requin longimane est généralement accompagné de poissons pilotes et même de tortues. Certaines observations laisseraient supposer que les extrémités blanchâtres de ses nageoires pectorales, serviraient de leurre pour capturer ses proies. Il possède un odorat très développé qui lui permet de repérer une source de nourriture à plusieurs milles de distance.
Requin longimane. © OldakQuill, GNU FDL Version 1.2
Reproduction du requin longimane
Après une période de gestation d’environ un an, les petits, au nombre de douze ou quinze, naissent entièrement formés. Leur taille atteint les 70 centimètres à la naissance. Il atteint la maturité sexuelle entre quatre et 6 ans lorsque sa longueur avoisine les 2 mètres.
Régime alimentaire du requin longimane
Le requin longimane se nourrit principalement de poissons osseux ou cartilagineux : thons, marlin, raies, requins… et des calamars. Mais il ne dédaigne pas les cadavres de cétacés. 
Menaces sur le requin longimane
Le squale est surtout victime de l’engouement de certaines populations pour ses ailerons utilisés dans la soupe et l’huile de son foie. C’est une espèce qui fait l’objet d’une technique de pêche extrêmement cruelle appelée « shark finning ». Les pêcheurs coupent l'aileron et rejettent le reste du corps à la mer…
Requin longimane. © Johanlantz, GNU FDL Version 1.2
Le saviez-vous ?
Le requin longimane fait partie des espèces considérées comme dangereuses pour l’Homme. Les attaques à proximité des côtes sont exceptionnelles, mais il est réputé pour son caractère obstiné et son agressivité vis-à-vis des plongeurs. La rareté des proies en milieu pélagique le pousse à attaquer sans préavis lorsque l’occasion se présente. Et les occasions consistent essentiellement dans les naufrages qui malheureusement surviennent encore trop fréquemment. Champ lexical : carcharhinus longimanus | requin à pointes blanches du large | requin océanique

Requin longimane

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Rare et mal connu, le requin dormeur chabot (Heterodontus ramalheira) est un petit requin de [popupdefinition id=4126]couleur[/popupdefinition] brune, tachet&eacute; de blanc, mesurant moins d'un m&egrave;tre de long. Comme tous les requins dits dormeurs, il poss&egrave;de des &eacute;pines sur ses ailerons, des cr&ecirc;tes sur la t&ecirc;te et vit tapi&nbsp;sur le fond marin. &nbsp;On le retrouve uniquement dans l'ouest de l'oc&eacute;an Indien, dans le canal du Mozambique et plus au nord le long des c&ocirc;tes africaines jusqu'aux c&ocirc;tes de l'Arabie. Il vit en eaux relativement profondes pour un requin de la famille des H&eacute;t&eacute;rodontid&eacute;s, &agrave; savoir entre 100 et 275 m de profondeur.&copy; South African Institute for Aquatic Biodiversity CC By&nbsp;4.0

Le requin dormeur chabot : un requin bien mystérieux

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