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    Complètement invisibles à l'œilœil nu, évoluant dans un silence absolu, des millions d'acariensacariens envahissent nos literiesliteries chaque nuit, et se livrent à leur occupation favorite : dévorer les minuscules lambeaux de peau que nous perdons, et qui leur apportent les protéinesprotéines et les sels minérauxminéraux indispensables. Alors qui sont les acariens ? À quoi ressemblent-ils ?

    Tous les soirs, à notre insu, le ballet microscopique reprend. Pour nous, confortablement installés sous la couette, c'est un sommeilsommeil réparateur qui s'annonce. Pour les acariens, c'est le point de départpoint de départ d'une nouvelle bataille, faite d'assauts, de meurtres et de charognages.

    Outre dévorer nos morceaux de peau, l'autre passe-temps des acariens consiste à se dévorer entre eux. Un véritable champ de bataille, que des techniques de pointe de microscopie électronique, dites « environnementales », permettent aujourd'hui de visualiser dans de bonnes conditions.

    À quoi ressemblent les acariens ? Ici, une macrophotographie d'une mite. © Royaltystockphoto.com, Shutterstock

    À quoi ressemblent les acariens ? Ici, une macrophotographie d'une mite. © Royaltystockphoto.com, Shutterstock

    Taille des acariens et reproduction

    Ils ne mesurent, pour les plus petits d'entre eux, guère plus de quelques centaines de microns, une unité de mesure mille fois plus petite que le millimètre ! Pour compenser leur taille microscopique, certains acariens, comme ceux des fromages, se reproduisent à un rythme effréné, puisqu'une seule femelle peut engendrer, en 40 jours, environ 100.000 rejetons ! Résultat : un seul gramme de matelas peut héberger jusqu'à 15.000 acariens. Une véritable armada nocturnenocturne... Qui sont donc ces indésirables visiteurs de nos nuits noires ?

    Un oribate en position ouverte. © Pascal Goetgheluck/Mona Lisa, reproduction et utilisation interdites

    Un oribate en position ouverte. © Pascal Goetgheluck/Mona Lisa, reproduction et utilisation interdites

    Les Dermatophagoides pteronyssinus par exemple, aux formes arrondies, fouinent en permanence les recoins des matelas à la recherche de nos peaux mortes, et des moisissures dont ils se nourrissent pour faciliter la digestiondigestion. Il y a aussi les Cheyletus, plus menaçants, qui sont des prédateurs impitoyables, faisant la chasse aux Dermatophagoides avant de les décapiter de leurs mandibulesmandibules puissantes et de les dévorer...

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