Le Mont-Saint-Michel est entré dans l'histoire au Ve siècle, lorsque des ermites y édifièrent deux sanctuaires. Un temps ensablé, le site touristique a aujourd'hui retrouvé son caractère maritime grâce aux travaux réalisés entre 2005 et 2015. Découvrez le Mont-Saint-Michel comme vous ne l'avez jamais vu.
Les travaux menés entre 2005 et 2015 permettront, à terme, de libérer le Mont-Saint-Michel de l'emprise des herbus. L'objectif étant de revenir à un paysage maritime. Une traversée se tient maintenant au lieu des anciens parkings de la digue-route.
Les différents aménagements ont été conçus dans un souci d'esthétique et de transparence, ils visent à se fondre le plus harmonieusement possible dans le site, sans nuire à sa perception, ni à son accessibilité.
Une traversée au lieu des anciens parkings et de la digue-route
Depuis, débarrassé de la digue-route et des parkings sur les grèves, le rocher de l'Archange n'apparaît plus défiguré aux yeux des visiteurs. Ceux-ci, au terme d'un parcours d'approche progressif ouvrant la vue sur Tombelaine jusqu'à la « petite Baie », découvrent désormais un Mont-Saint-Michel uniquement ceint de grèves et de remparts (ce n'est pas le cas sur la photo ci-dessus qui a été prise avant les travaux).
Les visiteurs empruntent maintenant, au départ, la digue-route remodelée, dont le dernier kilomètre a été supprimé, pour s'achever en un pont-passerelle qui s'incurve vers l'ouest et s'arrête à 300 m des remparts. Une cale descendant en pente douce mène à un terre-plein surmonté d'un gué, qui permet aux touristes de passer les derniers mètres les séparant de la porte de l'Avancée.
L'image de synthèse ci-dessous, produite lors des travaux pour se projeter, a permis d'apprécier l'incidence des ouvrages en vues lointaines ou rapprochées.
La carte des aménagements du Mont-Saint-Michel
La disparition de la circulation automobile entre le continent et le Mont sur environ 2 km va de paire avec celle des odeurs des gaz d'échappement. Avant les travaux, en période de pointe, 1.000 véhicules par heure empruntaient dans chaque sens la digue-route.
La navette de transport mise en place est non polluante et silencieuse. Plus de voitures, plus d'autocars, plus de nuisances olfactives ni sonores... Seule la nature se fait aujourd'hui apprécier des visiteurs.