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    On recense plus de 450 espècesespèces d'alguesalgues dans le parc de Scandola. Côté vertébrésvertébrés, 125 espèces ont été inventoriées dont l'abondance est remarquable pour celles devenues rares :

    Epinephelus marginatus. © Albert Kok, <em>Wikimedia commons</em>, DP

    Epinephelus marginatus. © Albert Kok, Wikimedia commons, DP

    -- le mérou (Epinephelus gaza ou Epinephelus marginatusEpinephelus marginatus)

     

    -- la badêche (Epinephelus alexandrinus)

    Epinephelus marginatus © Albert Kok

    Epinephelus marginatus © Albert Kok

    -- le denti (Dentex dentex)

    Dentex dentex © Sarabel y Chino

    Dentex dentex © Sarabel y Chino

    -- le corb (Sciaena umbra, appelé aussi Corvina nigra)


    Sciaena umbra ©
    Sarabel y Chino

    -- les langoustes (Palinurus elephas)
    -- le barbier (Anthias anthias)


    Anthias

    A l'étage infralittoralétage infralittoral, les variations de température et de salinité sont modérées. La vie s'y développe harmonieusement et rien n'entrave la photosynthèsephotosynthèse, on y trouve :

    -- l'oursinoursin comestible (Paracentrotus lividus)


    Paracentrotus lividus © MarLin

    -- l'oursin noir (Arbacia lixula)

    Arbacia lixula © Académie de  Nice

    Arbacia lixula © Académie de  Nice

    -- la patelle bleue (Patella caerulea)
    -- des bancs de saupes (Sarpa salpa ou Boops salpa)

    Sarpa salpa

    Sarpa salpa

    -- des sars (Diplodus vulgaris, sargus ou cervinus)

    <em>Diplodus vulgaris</em> © Anders Finn Jorgensen

    Diplodus vulgaris © Anders Finn Jorgensen

    -- des rougets (Mullus surmuletus)

    Mullus surmuletus © Hans Hillewaert

    Mullus surmuletus © Hans Hillewaert

    -- des oblades (Oblada melunera)

    Plus bas, vers les quarante mètres, c'est le paradis des plongeurs. S'y déploie le coralligène, et les draperiesdraperies minérales se couvrent de gorgones (Eunicella singularis et Paramuricea clavata) de corailcorail rouge (Corallium rubrum)

    La rutilance des colonies de corail rouge au plafond d'une cavité explose sous la lumière du projecteur. Cassis, 15 m, © Jo Harmelin, COM-Dimar - Reproduction et utilisation interdites.

    La rutilance des colonies de corail rouge au plafond d'une cavité explose sous la lumière du projecteur. Cassis, 15 m, © Jo Harmelin, COM-Dimar - Reproduction et utilisation interdites.

    d'éponges, d'ascidies et d'une algue verte : Halimeda tuna.

    Informations extraites de Mer et Littoral Ph. Lombard.

    Nous parlerons des posidonies dans le chapitre sur la végétation. Mais la Méditerranée est en grand danger... Il faut mettre en place sans attendre un réseau de réserves marines en mer Méditerranéemer Méditerranée et ce que vous voyez en Corse est si petit, c'est un début c'est vrai, mais très insuffisant pour sauver cette mer.

    Les informations de Greenpeace qui suivent vous donnent quelques réflexions à ce sujet :

    "Il est vital de mettre en place un réseau de réserves marines couvrant 40% de la Méditerranée, sans quoi les espèces marines de la région risquent de disparaître. Cette conclusion d'un nouveau rapport de Greenpeace, intitulé 'Des réserves marines pour la Méditerranée', est sans appel. Le rapport insiste sur les menaces auxquelles la Méditerranée doit faire face et propose, carte à l'appui, un réseau de réserves marines à mettre en place d'ici 2012. La Méditerranée est un endroit unique, qui représente 1% des mers de la planète et abrite 9% de toute la vie marine. C'est la région touristique la plus populaire au monde et 30% du trafic maritime mondial y transite", a déclaré Alessandro Gianni, de Greenpeace Italie.

    "Il s'agit également d'un endroit victime d'insupportables abus, comme la surpêchesurpêche ou la pêchepêche illégale. Si nous n'agissons pas immédiatement pour protéger la beauté et la richesse de cette mer, la qualité de vie des millions de personnes qui vivent dans la région s'en ressentira profondément", a déclaré Gianni.

    Les conclusions du rapport "Des réserves marines pour la Méditerranée" sont les suivantes :

    • La surpêche des espèces comme le thon rougethon rouge est une réalité qui a déjà décimé les stocks existants à hauteur de 80% ;
    • La pollution due au tourisme, au surdéveloppement et au commerce représente une très sérieuse menace pour la Méditerranée ;
    •  Les techniques de pêche interdites, comme la pêche aux filets dérivants, sont encore pratiquées à grande échelle.

    Conséquences : les stocks de poissonspoissons s'effondrent et des milliers de baleines et dauphins sont tués chaque année.

    "L'instauration d'un réseau global de réserves marines est absolument nécessaire à la régénération de nos océans ainsi qu'à la survie de la faunefaune et la flore marines qui les peuplent", a déclaré Callum Roberts, Professeur de biologie marine à l'Université de York (Royaume-Uni). "La proposition de réserves marines en Méditerranée faite par Greenpeace aiderait les écosystèmesécosystèmes dégradés ou détruits à se régénérer. Cette proposition vient compléter notre proposition d'un réseau global de réserves marines en haute mer", a ajouté Roberts.

    Les pirates de la Méditerranée

    C'est un bien mauvais sort qui attend le thon rouge méditerranéen... Au fil des 20 dernières années, la population (biomassebiomasse) de thons rouges adultes a chuté de 80%. Aujourd'hui, les prises des pêcheurs dépassent allègrement les quotas légaux de plus de 12.000 tonnes (37%) et n'épargnent pas les jeunes thons n'ayant pas encore atteint l'âge de se reproduire, tués en masse chaque année. La majorité des thons rouges attrapés sont mis en cage, où ils sont nourris de poissons plus petits. Jusqu'à 20 kilos de nourriture sont nécessaires pour produire un kilo de thon... et les aliments non consommés ainsi que les déjections représentent un risque de pollution des eaux des alentours. Au terme de quelques mois en cage, les poissons sont repêchés, puis exportés vers le Japon.

    Cette méthode d'élevage du thon en ferme est relativement nouvelle en Méditerranée. Mais elle connaît une expansion rapide, en raison des investissements étrangers et des subventions gouvernementales dont elle bénéficie. Les fonds européens en faveur de l'industrie du thon ont atteint la modique somme de 34 millions de dollars au cours des dix dernières années. La capacité totale des fermes à thon rouge méditerranéennes est aujourd'hui de 51.012 tonnes ; un chiffre supérieur de 60% au volume total des prises autorisées fixé par les organismes de régulation. Ceci encourage la pêche illégale, et provoque une véritable course au pillage de réserves qui s'amenuisent peu à peu. Il est urgent de mettre en place un réseau mondial de réserves marines, couvrant les régions critiques telles que les zones de reproduction du thon rouge en Méditerranée. Ceci favoriserait la stabilité de cette espèce à long terme, ainsi que la protection de la biodiversitébiodiversité en milieu marin.

    Pour plus d'informations, voir le rapport : "Where has all the tuna gone?" et :

    Méditerranée : des espèces à protéger a été réalisée par le GIS Posidonie, le Parc National de Port-Cros, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et a été illustré par Natacha Müller. Il présente les espèces protégées par la loi ainsi que certaines espèces qui, bien que ne bénéficiant pas encore d’une protection légale méritent notre plus grande attention. Référence : ’Méditerranée : des espèces à protéger’. Région PACA, Parc national de Port Cros &amp; GIS Posidonie edit., GIS Posidonie publ., Fr., 2 livrets +17 fiches détachées.

    Méditerranée : des espèces à protéger a été réalisée par le GIS Posidonie, le Parc National de Port-Cros, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et a été illustré par Natacha Müller. Il présente les espèces protégées par la loi ainsi que certaines espèces qui, bien que ne bénéficiant pas encore d’une protection légale méritent notre plus grande attention. Référence : ’Méditerranée : des espèces à protéger’. Région PACA, Parc national de Port Cros & GIS Posidonie edit., GIS Posidonie publ., Fr., 2 livrets +17 fiches détachées.