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    Culture et récolte

    Culture et récolte

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    La culture de l'olivierolivier répartie sur le pourtour méditerranéen.

    L'olivier a la particularité de se multiplier facilement. Il prend racine par toutes les parties qui le constituent, à l'exception des feuilles.

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    Il y a plusieurs façons de procéder :

    • Par semis
    mais la méthode, si elle est efficace, est très longue et déconseillée par les agronomes.

    Toutefois : L'obtention de plants d'olivier par semis présente l'avantage de donner des arbresarbres vigoureux. Il faut choisir de préférence, pour la constitution des pépinières, des noyaux d'une bonne grosseur, provenant d'olives ayant atteint la sur maturité. Les noyaux sont ensuite débarrassés de la pulpe, puis mis en stratificationstratification ou cassés sans que1'amandeamande soit endommagée. En août, on effectue un semis très épais, à faible profondeur, en sol meuble ; le semis doit être régulièrement bassiné. La levée irrégulière est compensée par la densité du semis. Dès la deuxième année, on commence à prélever les plants bien venus pour les repiquer. Lorsqu'ils ont atteint la grosseur du petit doigt, ils sont greffés en fente avec la variété choisie. Ils sont prêts à être mis en place lorsque le jeune sujet a atteint 0,5m de hauteur.

    Columelle explique : " Coupez sur des arbres de jeunes branches droites et vigoureuses que la main puisse empoigner, c'est-à-dire qui soient de la grosseur d'un manche d'outil; pendant qu'elles sont fraîches vous en ferez des boutures en prenant garde de ne blesser ni l' écorce ni aucune autre partie que celle que la scie a tranchée ".

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    • Par les "rejetons".

    Il s'agit d'enlever à un olivier âgé les bourgeonsbourgeons qui s'élancent du tronc de l'arbre, plus particulièrement des racines ou du colletcollet; c'est une opération délicate car il ne faut pas endommager l'arbre donneur.

    • Par les "souches".

    Il s'agit d'utiliser les racines de l'olivier que l'on arrache. Ces souches enterrées, recouvertes d'un peu de terre, donnent naissance à des rameaux.

    • Par voie sexuée :

    On sème le noyau de l'olive ... En semant des noyaux d'olivier sauvages que l'on fait germer sous serre on obtient de jeunes plans. Quand ils mesurent environ 10 cm, ils sont repiqués en pleine terre. Dès qu'ils atteignent la taille d'un crayon, ils peuvent être greffés.

    • La Récolte ou le temps des olivades

    La récolte se fait en vert, manuellement, de septembre à novembre, et en noir (à maturité) de novembre à janvier, soit à la main par peignage, soit par ramassage du fruit tombé au sol après secouage ou gaulage ; ces opérations sont manuelles ou assistées par des machines vibrantes, munies de toiles de récupération, et par des aspirateursaspirateurs à olives. Une plantation d'oliviers de 300 arbres à l'hectare peut fournir jusqu'à 2 t d'olives.

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    Le temps des olivades est l'occasion pour les paysans de danser entre les oliviers, sur les filets qui tapissent chaque année le sol des olivaies. Le film du temps des olivades sont autant d'images qui évoquent ce nectar aux reflets d'or que la Provence nous offre à bras ouvert. L'olivade (cueillette) est un moment de partage et de complicité malgré la disparition des peignes progressivement remplacés par les gaules en châtaignierchâtaignier.
    Novembre marque généralement le début des olivades, véritable fête dans toute la Provence.

    Selon les régions et la qualité d'olives, ont les ramassent encore à la main comme dans le Vaucluse ou les Alpilles. Le ramassage se fait aussi à l'aide d'une échelle que l'on nomme chevalet fabriquée par les Fustiers (le métier tend à disparaître).

    La mécanisation de la récolte se développe de plus en plus dans les grands domaines et les régions où le terrain le permet au nom de la rentabilité car il faut 5 à 6 kilos d'olives pour produire un litre d'huile ( 1 homme ramasse en moyenne 90 kilos d'olives par jour). La fin des olivades est traditionnellement marqué par des réjouissances où l'on mange un gigantesque Aïoli confectionné avec l'huile nouvelle.