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    Appartenant à la famille des lamiacées, le thym vulgaire est le symbole même du parfum caractéristique des campagnes méditerranéennes. Il est également très prisé pour ses nombreuses vertus, notamment au niveau des voies respiratoires.

    Ce petit sous-arbrisseau vivace aux tiges dressées et ramifiées est particulièrement odorant. Originaire du Bassin méditerranéen, il est actuellement cultivé dans les jardins comme en plein champ, à la fois comme aromate et comme plante médicinaleplante médicinale. À noter que les anciens Égyptiens utilisaient déjà l'essence de thym pour embaumer les morts. Les feuilles et les tiges sont récoltées en tout début de floraison. À l'abri du soleilsoleil, elles sont séchées. Les tiges contiennent une huile essentielle dont les principales composantes sont le thymol et le carvacrol, des taninstanins, des principes actifsprincipes actifs amers, des saponines et divers antiseptiquesantiseptiques végétaux.

    Le thym est un excellent antispasmodique

    En infusioninfusion à raison d'une cuillère à café pour une tasse d'eau trois fois par jour, le thym serait un antitussifantitussif efficace. Il apaiserait également les crampes. Par ailleurs son activité antispasmodiqueantispasmodique est appréciée dans le traitement des troubles digestifs : ballonnements, digestiondigestion lente, renvois, flatulencesflatulences... Aucune toxicitétoxicité n'a été signalée à ce jour concernant le thym vulgaire, lorsqu'il est utilisé aux doses préconisées. Toutefois, l'usage de son huile essentielle ne doit pas se faire sans prescription médicale.

    Pour la petite histoire, le thym est depuis l'Antiquité le symbole du courage. À l'époque des Croisades, les damoiselles offraient aux chevaliers des écharpes brodées d'abeilles voletant près d'une branche de thym.

    Source : Plantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.