Si l'homme comptait sur les forêts pour préserver l'atmosphère de ses rejets en carbone, il risque d'être déçu. Un autre gaz, en l'occurrence l'ozone, pourrait en effet jouer les trouble-fête.

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    Crédits :www.jpl.nasa.gov

    Crédits :www.jpl.nasa.gov

    Une équipe de chercheurs, menée par Wendy Loya, de l'Université technologique du Michigan, a soumis deux groupes d'arbres à des niveaux élevés de dioxyde de carbone, l'un des deux étant en plus gratifié d'un fort taux d'ozoneozone.

    Les résultats de l'expérience, publiés dans la revue Nature, ont montré que les arbres exposés à l'ozone n'arrivaient à stocker dans le sol que la moitié du carbone engrangé par les autres.

    On connaissait déjà le rôle protecteur de l'ozone contre les ultravioletsultraviolets dans la haute atmosphère, ainsi que son impact beaucoup moins bénéfique sur la santé lorsqu'il naît, au-dessus des villes, de la rencontre des rayons solaires et des divers polluants d'origine humaine.

    Il faudra désormais tenir compte de sa possible intervention dans le réchauffement climatiqueréchauffement climatique global, largement lié pour les scientifiques aux concentrations de dioxyde de carbone dans l'airair.

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