Une équipe de chercheurs menée par Svante Pääbo de l'Institut Max PlanckPlanck d'anthropologie évolutionnaire à Leipzig (Allemagne) fait régulièrement parler d'elle ces dernières années. Et pour cause, elle est spécialisée dans le séquençageséquençage du génomegénome des homininés anciens et actuels. Leurs études génétiques ont notamment montré qu'il y avait bien eu un métissage entre l'Homme de Néandertal et Homo sapiens en Asie et en Europe, mais pas en Afrique.
On retient également la publication en 2010 de nouveaux résultats étonnants relatifs à la découverte d'un fragment de doigt et d'une dent dans une grotte des montagnes de l'Altaï, dans le sud de la Sibérie. Le séquençage de l'ADN mitochondrial avait permis de montrer que ces fragments appartenaient à un groupe d'hominidéshominidés totalement inconnu qui sera appelé Dénisoviens, en référence au nom de la grotte qui abritait ces restes de corps appartenant à une petite fille.
Une étude plus poussée de l'ADN révéla alors que les Dénisoviens partageaient un ancêtre en commun avec l'Homme de Néandertal. Ce parent aurait quitté l'Afrique il y a 300.000 à 400.000 ans en donnant naissance aux Néandertaliens en Europe et aux Dénisoviens dans l'Altaï.

L'os de doigt ayant servi au séquençage du génome de l'Homme de Dénisova a été trouvé dans la grotte du même nom par Anatoly Derevianko et Michail Shunkov de l'Académie russe des sciences en 2008. Ce lieu montre des traces d'occupations remontant à 280.000 ans. © Institut Max Planck d'anthropologie évolutionnaire
Non contents de la précision de leurs précédentes analyses, les scientifiques ont cherché à améliorer leur technique de séquençage. La nouvelle version du génome serait complète et si précise qu'elle rendrait possible d'effectuer des comparaisons entre les copies maternelles et paternelles d'un même gène ! Elle est disponible gratuitement sur un site dédié, Denisova Genome.
Une résolution inégalée pour le génome des Dénisoviens
Rappelons quelques chiffres pour comprendre l'exploit réalisé. Il s'agit du premier séquençage complet d'un génome appartenant à une espèceespèce d'homininéhomininé disparue. Il a été fait à partir d'un échantillon d'ADN extrait d'un os de 10 milligrammes âgé de 30.000 à 50.000 ans.
Lors de l'étude précédente, les résultats étaient basés sur deux lectures du génome. Selon les chercheurs, ils étaient suffisants pour établir des relations avec l'Homme moderne ou l'Homme de Néandertal, mais pas pour étudier l'évolution de certains gènes.
Grâce à l'utilisation d'un séquenceur de deuxième génération, Illumina GAIIx, 30 lectures ont pu être effectuées. Environ 99,97 % des bases nucléotidiques ont été lues au moins 3 fois et 99,51 % au mois 10 fois. La contaminationcontamination des données par de l'ADN d'humain moderne serait inférieure à 1 %. Le risque d'erreur est donc très faible.
En offrant le résultat de leur labeur à la communauté, l'équipe de Leipzig espère que des biologistes pourront découvrir les changements génétiques ayant permis à l'Homme moderne de quitter l'Afrique il y a environ 100.000 ans. Bien évidemment, ce génome pourrait aussi fournir de plus amples informations sur différents aspects de la vie des Dénisoviens et des Néandertaliens.
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