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Les algues vertes représentent maintenant l'unique suspect dans l'affaire des sangliers morts. © Cristina Barroca, Flickr, cc by nc nd 2.0
Les résultats des dernières analyses réalisées sur les cadavres de sangliers, dont la mystérieuse mort sur une plage bretonne de Saint-Maurice a défrayé la chronique estivale, ont été révélés la semaine dernière par la préfecture des Côtes-d'Armor. Cette mort semblait pour le moins mystérieuse et plusieurs hypothèses avaient initialement été avancées.
Les associations écologistes pointaient du doigt les algues vertes - et donc les agriculteurs dont les pratiques favorisent leur prolifération - qui dégagent un gaz toxique, le sulfure d’hydrogène. Selon elles, ce gazgaz aurait tué les sangliers, mais cela restait à prouver. Des analyses avaient alors été effectuées, puis rendues publiques à la demande d'un comité de scientifiques.
Les pesticides n'ont pas tué les sangliers
Les premières analyses avaient écarté de nombreuses pistes (poisons, cyanobactéries...) mais semblaient fortement mettre en cause les algues vertes (présence du gaz dans plusieurs cadavres). Les nouvelles analyses, en écartant la piste de l'intoxication par les pesticidespesticides, incriminent encore davantage les algues vertes (Ulva armoricana), laissant le sulfure d'hydrogènesulfure d'hydrogène comme seul suspect.
Cette nouvelle tombe quelques jours après l'annonce de la préfecture des Côtes-d'Armor mentionnant que 53.000 m3 d'algues ont été ramassés cette année sur les plages (et jusqu'au 29 août), soit une augmentation de 11 % par rapport à l'an dernier. Le problème, donc, demeure...