Cela fait déjà longtemps que les conséquences des feux d'artifice sont connues sur la vie sauvage, mais sans réels faits chiffrés sur les méfaits provoqués. L'université d'Amsterdam a étudié le comportement des oiseaux lors des feux d'artifice du Nouvel An et l'impact sur les oiseaux s'avère désastreux : les oiseaux perdent complètement la tête et dépensent une grande quantité d'énergie à la période où ils en ont le plus besoin.

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    Ce nouveau rapport, publié dans Frontiers in Ecology and the Environment, détaille avec précision les conséquences des festivités du Nouvel An sur les oiseaux. Dans un rayon de cinq kilomètres autour du feufeu d'artifice, il y a en moyenne 1 000 fois plus d'oiseaux dans le ciel, et ce chiffre peut même monter à 100 000 fois plus lors de certains feux dont les conséquences se font sentir sur 10 kilomètres. Les détonations, ainsi que la lumièrelumière, paniquent les oiseaux qui se mettent tous à décoller. Mais pas seulement, le suivi de déplacement des oiseaux montre que leurs vols deviennent « complètement erratiques ».

    Dans la panique, les oiseaux dépensent beaucoup trop d'énergieénergie inutile. Les trajectoires de vols n'ont plus aucun sens, et les oiseaux s'épuisent. Certaines espèces, comme les canards et les oies, se mettent aussi à voler à des altitudes anormalement élevées.

    Une dépense d'énergie qui affaiblit les oiseaux l'hiver

    Pour autant, la plupart des oiseaux survivent. Mais cette perte d'énergie, surtout en plein cœur de l'hiver au moment du Nouvel An, est un problème important : toutes ces caloriescalories brûlées sont nécessaires à la survie des oiseaux lors de la saison froide, et les feux d'artifice conduisent donc à un plus grand risque de mortalité, non seulement sur le moment à cause de la panique déclenchée, mais surtout au cours des semaines suivantes si les conditions météométéo sont rudes et si la nourriture manque. L'étude a d'ailleurs montré que les oiseaux consacrent beaucoup plus de temps que d'ordinaire à la recherche de nourriture pendant les 11 jours qui suivent un feu d'artifice, afin de compenser toute cette énergie perdue.