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En l'an 48 av. J.C., des astronomesastronomes chinois observaient l'explosion d'une novanova, apparaissant telle une nouvelle étoileétoile éphémère s'allumant dans le ciel. Plus de 2.000 ans ont passé, jusqu'à ce qu'un des plus grands télescopestélescopes du monde, le Very Large TelescopeVery Large Telescope (VLT), en déniche le rémanent, une nébuleusenébuleuse de couleurcouleur rouge nichée près du centre de l'amas globulaireamas globulaire M22. Concentration très dense d'une centaine de milliers d'étoiles située à environ 10.000 années-lumièreannées-lumière, dans la constellationconstellation du Sagittaire, cet amas globulaire est l'un des plus proches de notre Système solaireSystème solaire. Il tourne en orbiteorbite autour de la Voie LactéeVoie Lactée, dans le halo galactique, avec quelque 150 autres amas globulaires connus.
Une nova caractérise le brusque pic de luminositéluminosité d'une étoile dans un système binairesystème binaire expulsant son enveloppe de gazgaz. D'après un communiqué, celle de l'an 48 av. J.-C. est l'un des plus anciens phénomènes astronomiques extrasolairesextrasolaires enregistrés dans l'Histoire, antérieur notamment à l'explosion de la supernova de 1054 à l'origine de l'illustre nébuleuse du Crabenébuleuse du Crabe. Il s'agit d'autre part de la troisième nova confirmée dans un amas globulaire peuplant le halo de la Voie lactée. Ses restes forment une nébuleuse majoritairement composée de gaz chaud d'hydrogènehydrogène, s'étalant sur un diamètre de 8.000 unité astronomiqueunité astronomique (UA), correspondant à 8.000 fois la distance Terre-SoleilSoleil, mais sa massemasse ne dépasse pas 30 fois celle de la Terre.
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