Cette question à laquelle se sont intéressés deux chercheurs, du Health Sciences Center de l'Université du Colorado, est plus importante qu'il n'y paraît car la disparition de tels liens implique la perte de contenus et donc de savoir scientifique.
Robert Dellavalle et son collègue ont ausculté trois revues scientifiques américaines majeures : Science, New England Journal of Medecine (NEJM) et le Journal of the American Medical Association (JAMA). Ils ont mesuré l'activité de chaque lien web rencontré, c'est-à-dire sa disponibilité sur la toile 3, 15 et 27 mois après publication.
Résultat : le pourcentage de liens inactifs (erreur 404 ou autres) passe de 3,8% à 3 mois à 10% à 15 mois et monte jusqu'à 13% à plus de 27 mois.
"C'est comme si on assistait à l'incendie de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie" commente Robert Dellavale.
Et le phénomène risque de s'amplifier car les moteurs de recherche type GoogleGoogle.com ou Archive.org ne pourront archiver l'ensemble du Net. D'autres solutions doivent donc être envisagées. Prenant les devants, la revue britannique Nature a par exemple adopté le système DOI (DigitalDigital Object Identifier) qui identifie chaque document mis en ligne (un genre d'ISBN pour le web).
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