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WMAP II
Le premier coup de tonnerretonnerre vient des résultats de la seconde campagne d'observations de WMAP. La quantité d'informations enregistrées par le satellite au sujet du rayonnement fossile est impressionnante. Ces données permettent un test performant et fiable de plusieurs modèles cosmologiques. Comme l'expose David Spergel dans la conférence Chalonge à Paris, on ne peut plus parler d'épicycles à propos des composantes principales du contenu de l'Univers, c'est-à-dire la matière noirematière noire et l'énergie noire.
Chandra
Le second coup de tonnerre, et de loin le plus important, a été fourni essentiellement par le satellite d'observation en rayon X ChandraChandra. Il s'agissait de la collision dans l'amas d'Abell, le « bullet Cluster », que l'on pourrait traduire par « l'amas de la boulette ». Là encore, sans être totalement réfutées, les observations ne sont pas favorables aux alternatives à la matière noire que sont les théories MOND et TeVeS modifiant la loi de la gravitationgravitation à grande échelle.
Hubble I
Peu de temps après, c'est à HubbleHubble d'entrer en lice en montrant l'accord entre les prédictions et les observations sur la répartition de la matière noire dans l'espace et dans le temps au niveau des amas de galaxies.
Hubble II
Aujourd'hui, Hubble persiste et signe même si quelques doutes sur l'interprétation correcte des images de l'amas sont encore soulevés par certains.
Conclusion : En un an, une série de tests indépendants a donc fourni les mêmes réponses. Que ce soit au niveau du rayonnement fossile, de la structure à grande échelle des amas de galaxiesamas de galaxies ou lorsque deux amas entrent en collision, la matière noire semble manifester sa présence de façon incontournable. Si l'on détecte bientôt les particules de cette matière en accélérateur, ou dans le rayonnement cosmique, une page de l'histoire des sciences aura été tournée.