Le plus grand accélérateur de particules du monde devrait entrer en service dans la première quinzaine de juillet. Le LHC partira alors quelque temps plus tard à la recherche du boson de Higgs et des particules supersymétriques.

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    A quelque cent mètres sous la surface, près de Genève, des particules seront accélérées dans un cercle de 27 kilomètres de circonférence. © Cern

    A quelque cent mètres sous la surface, près de Genève, des particules seront accélérées dans un cercle de 27 kilomètres de circonférence. © Cern

    Après un retard de plusieurs années et un coût de 6,3 milliards de dollars, la plus grande aventure en physique fondamentale va débuter en 2008. Avec ses 6.000 aimants supraconducteurs refroidis en dessous de la température la plus froide du cosmoscosmos, celle du rayonnement fossile, le Large Hadron ColliderLarge Hadron Collider (grand collisionneur de hadrons), avec ses 27 kilomètres de circonférence et ses faisceaux de protons qui devraient grimper à terme à 14 TeV (téra-électrons-voltsélectrons-volts) pourrait bien changer radicalement notre vision de l'UniversUnivers ainsi que celle de notre place dans celui-ci.

    Si la date exacte de circulation des premiers faisceaux dans le LHC lui-même est encore inconnue, on sait déjà que des particules circuleront à partir du 21 mai dans un premier système d'accélération constitué par le Synchrotron à protons et le Super Synchrotron à protons. En sortie elles atteindront des énergiesénergies de l'ordre de 450 GeVGeV.

    A moins d'une surprise inattendue, même si les premiers enregistrements de collisions devraient se faire en cours d'année, il en faudra plusieurs pour traiter le volumevolume de données et en sortir, les physiciensphysiciens l'espèrent tous, de la nouvelle physique. La découverte du boson de Higgs serait bien sûr le couronnement du modèle standardmodèle standard mais l'une des découvertes les plus importantes serait la mise en évidence de la supersymétrie.