La sonde Voyager de la Nasa atteint des régions à la limite du Système solaire où les vents ne soufflent plus vers l'extérieur mais de façon latérale. La sonde devrait quitter le Système solaire d’ici quelques mois et s’enfoncer dans le milieu interstellaire, hors de l'influence magnétique du Soleil et de toute autre étoile.
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Lancée en 1977, la même année que Voyager 2, la sonde Voyager 1 a survolé les planètes géantesplanètes géantes Jupiter et SaturneSaturne, alors mal connues. Elle survole JupiterJupiter au plus près au mois de mars 1979 à seulement 350.000 kilomètres (la planète présente un diamètre d'environ 144.000 kilomètres). En 1980 elle atteint Saturne et ses mondes et quitte le plan de l'écliptiqueplan de l'écliptique pour s'éloigner du Système solaireSystème solaire en 1989. En décembre 2004, elle franchit ce que les scientifiques nomment le choc terminal, une région qui entoure le Système solaire. Deux ans plus tard, elle franchit la distance record de 100 unités astronomiquesunités astronomiques, devenant l'engin spatial le plus éloigné de la TerreTerre jamais envoyé par l'Homme.
Elle entre alors dans la région la plus éloignée du Système solaire, l'heliosheath, une région située entre le choc terminal et l'héliopausehéliopause, où l'influence du SoleilSoleil s'affaiblit.
Aujourd'hui, la sonde se situerait à quelque 17,4 milliards de kilomètres du Soleil « dans une zone où la vitessevitesse du gazgaz chaud ionisé émanant du Soleil est tombée à zéro », explique la NasaNasa dans son communiqué de presse. Les scientifiques émettent l'hypothèse que les vents solaires deviennent latéraux sous la pressionpression des ventsvents interstellaires, poursuit l'agence.
Aux confins du Système solaire
Les sondes Voyager 1 et 2 ont effectué un fabuleux voyage à travers le Système solaire extérieur et visité les quatre planètes gazeusesplanètes gazeuses (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune). Aujourd'hui, elles se situent respectivement à plus de 17,4 et 14,1 milliards de kilomètres de la Terre et poursuivent un objectif scientifique emblématique en tentant de localiser la frontière entre le Système solaire et le milieu interstellaire. Les antennes du réseau lointain de la Nasa sont en contact régulier avec les deux sondes qui continuent d'envoyer des données enregistrées par leur détecteur de particules. D'ici 2020, elles seront irrémédiablement perdues pour la science en raison de l'affaiblissement de leurs générateursgénérateurs radio-isotopiques au plutoniumplutonium.