Un lanceur indien GSLV a explosé en plein vol, quelques instants après son décollage. Le satellite qu’il transportait est également perdu. Un coup dur pour un programme spatial qui doit déjà composer avec l’échec du tir de la première fusée à moteurs cryogéniques, développés et construits par l’Inde (avril 2010).


au sommaire


    Cet échec risque de bouleverser le calendrier des prochains lancements que prévoyait de réaliser l'Agence spatiale indienne. Il risque également de freiner les ambitions spatiales d'un pays qui envisageait une mission habitée vers 2016. © Isro

    Cet échec risque de bouleverser le calendrier des prochains lancements que prévoyait de réaliser l'Agence spatiale indienne. Il risque également de freiner les ambitions spatiales d'un pays qui envisageait une mission habitée vers 2016. © Isro

    Initialement prévu le 20 décembre, le lancement depuis le centre spatial de Sriharikota avait été reporté au 25 décembre en raison de fuites dans le système de propulsion d'un des étages. Les raisons et les circonstances de l'incident ne sont pas communiquées pour le moment. D'après l'agence de presse russe RIA Novosti, l'analyse des données préliminaires laissent  à penser que « l'échec aurait été dû à une défaillance du premier étage du lanceur ». 

    Quant au satellite perdu, il s'agissait d'un satellite de télécommunications (GSAT-5P) qui devait fonctionner pendant au moins 12 ans. Pour un pays qui fait face à une croissance économique exponentielle, les besoins en satellites sont importants pour accompagner ce boom économique. Cet échec pourrait donc contraindre l'Isro à revoir ses plans de lancement, qui s'appuient uniquement sur des lanceurs nationaux sauf pour les satellites les plus lourds qu'elle ne parvient pas à lancer.