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Après 21 heures et 21 minutes de vol, à 1 h 28 locale (8 h 28 en heure française), Bertrand Piccard posait son avion sur la piste de l'aéroport international Lambert de Saint-Louis. C'était la troisième portion de la traversée des États-Unis par l'avion solaire HB-SIA et toute l'équipe suisse de Solar ImpulseSolar Impulse. Commencé le 3 mai à San Fransisco, puis passé par PhoenixPhoenix et Dallas, le périple devrait s'achever début juillet à New York.
Pourtant les conditions météorologiques sont particulièrement mauvaises. Les intempéries ont déjà fait de nombreuses victimes aux États-Unis et occasionné de gros dégâts, particulièrement à l'aéroport de Saint-Louis. Lors de la précédente étape, le pilote Arnaud Borschberg avait déjà dû faire face à des ventsvents importants : ce que l'avion solaire, lent, peu puissant et léger (40 chevaux et 1,6 t pour une envergure de 63,40 m), n'aime pas du tout. Cela ne l'avait pas empêché de réaliser, avec une distance de 1.541 km, le plus long vol effectué par un avion à énergie solaire. Avoir réussi un voyage dans de telles conditions est de bon augure pour le tour du monde, en 2015, de son successeur le HB-SIB, encore en constructionconstruction.
À l'arrivée à l'aéroport de Saint-Louis, le grand et fragile avion a inauguré son nouveau hangar, une structure gonflable en plusieurs morceaux que l'équipe de Solar Impulse transporte avec elle. Après l'atterrissage, le HB-SIA peut donc être protégé rapidement et sans difficulté. Trouver une place dans un hangar pour un avion de plus de 63 m, n'est en effet pas une entreprise facile.