De nombreuses études scientifiques ont cherché à savoir si les phases de la Lune pouvaient influencer certains aspects de notre santé : sommeil, cycles féminins, santé du cœur... Si un lien avec les phases de la Lune est parfois relevé, les effets semblent minimes.
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La LuneLune fascine les Hommes depuis la nuit des temps. Mais cet astre pourrait-il avoir un impact sur notre santé ? Sur Futura, nous avons relayé deux études sur la question de l'influence de la Lune sur le corps humain ; elles portaient toutes deux sur le sommeil. La première étude, parue en 2013 dans Current Biology, avait trouvé que, durant les nuits de pleine Lune, le sommeil profond diminuait de 30 % et la duréedurée du sommeil de 20 minutes. La seconde étude, datant de 2016, portait sur le sommeil de 5.800 enfants à travers le monde et indiquait que leur sommeil diminuait seulement de cinq minutes en moyenne les nuits de pleine Lune. Une étude allemande de 2017 auprès de 1.400 adolescents n'a, quant à elle, pas trouvé d'effet de la Lune sur l'activité physiquephysique, la qualité de sommeil ou le temps passé au lit.
Comme les femmes ont des cycles dont la durée est proche d'un cycle lunairecycle lunaire (28-29 jours), la question d'un lien entre le cycle de la Lune et le cycle menstruel a souvent été posée. En 1986, une étude sur plus de 800 femmes âgées de 16 à 25 ans a montré que 28 % d'entre elles avaient leurs règles au moment de la nouvelle Lunenouvelle Lune. Plus récemment, une autre étude, mais sur 74 femmes seulement, suivies pendant une année, n'a pas trouvé de lien entre le cycle menstruel et les phases de la Lunephases de la Lune.
Cycles de la lune et santé cardiovasculaire
D'autres travaux se sont intéressés à la santé cardiovasculaire en fonction des phases de la Lune. En 2013, une recherche américaine a étudié la réussite d'opérations de l'aorte en fonction des saisonssaisons et des cycles de la Lune chez 210 patients, en majorité des hommes. Il n'y avait pas d'effet de la saison, mais les patients risquaient un peu moins de décéder en période de pleine Lunepleine Lune qu'en période de nouvelle Lune. De plus, les personnes opérées au moment de la pleine Lune restaient moins longtemps à l'hôpital.
En 2012, une étude allemande a analysé les données de plus de 15.000 personnes qui avaient fait une crise cardiaquecrise cardiaque entre 1985 et 2007. Globalement, il n'y avait pas d'association entre les phases de la Lune et le risque d'infarctus. Cependant, les chercheurs ont noté un léger effet « cardioprotecteur » trois jours après la nouvelle Lune (- 6 %).