Les chenilles processionnaires descendent de leur cocon en haut des pins à la même époque chaque année. Elles constituent un danger pour les êtres humains mais aussi pour les animaux. Il faut s'en tenir à l'écart car leurs poils sont très urticants et sont très facilement transportés par le vent. Voici la conduite à tenir pour se prémunir des allergies qu'ils provoquent.


au sommaire


    Elles se déplacent en file indienne au printemps dans les forêts ou les jardins. Les chenilles processionnaireschenilles processionnaires ont le fâcheux inconvénient d'être revêtues de poils urticants qui provoquent des démangeaisons, voire des réactions allergiques graves. Le 18 mai, journée dédiée à ces insectesinsectes, a été l'occasion de rappeler la conduite à tenir si vous en croisez.

    Comme à chaque printemps, les chenilles processionnaires quittent leur hivernation et reviennent dans les jardins et les forêts. Elles ne mordent pas, ni ne piquent. Leurs armes, ce sont leurs poils urticants dont le contact peut entraîner des réactions inflammatoires parfois graves.

    D'où viennent les chenilles processionnaires ?

    La chenille processionnaire du pin (de couleurcouleur brun orangé) est présente sur une très large partie du territoire français, essentiellement dans le Sud, le centre et l'Ouest. On la croise majoritairement entre janvier et mai mais également entre octobre et décembre dans les régions océaniques.

    La chenille processionnaire du chêne (gris argenté) est essentiellement présente dans le nord-est, la région parisienne et le nord-ouest de la France et peut être présente dans des régions du Sud. On l'observe majoritairement entre avril et juillet.

    Chaque année, les chenilles processionnaires du pin, quittent leur nid, installées en hauteur dans les pins, pour descendre s'enfouir dans la terre. Ces insectes sont inoffensifs sauf leurs poils, très urticants et dangereux pour les humains et les animaux. © Lamiot, <em>Wikimedia Commons</em>, CC BY-SA 3.0
    Chaque année, les chenilles processionnaires du pin, quittent leur nid, installées en hauteur dans les pins, pour descendre s'enfouir dans la terre. Ces insectes sont inoffensifs sauf leurs poils, très urticants et dangereux pour les humains et les animaux. © Lamiot, Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0

    Les conduites à tenir pour éviter le contact avec une chenille 

    Les poils urticants peuvent notamment produire des effets sur la peau (rougeurs, démangeaisons, douleur cutanée, œdème localisé, urticaire et parfois petites cloques), sur les yeuxyeux (conjonctivite, larmoiement, douleur oculaireoculaire) ou les voies respiratoires (toux, gêne respiratoire)).

    Mais un contact direct n'est pas forcément nécessaire puisque ses poils se détachent et sont transportés sous l'effet du ventvent. C'est pourquoi l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) émet plusieurs recommandations pratiques afin de les éviter :

    • ne vous approchez pas et ne touchez pas les chenilles ou leur nid. Ce conseil est particulièrement destiné aux enfants ;
    • tenez-vous à distance des arbresarbres porteurs de nids. Il s'agit des chênes et des pins ;
    • portez des vêtements longs en cas de promenade en forêt ou près d'arbres infestés ;
    • évitez de vous frotter les yeux pendant ou au retour d'une balade ;
    • lavez bien les fruits et les légumes de votre jardin ;
    • évitez de faire sécher le linge à côté d'arbres infestés ;
    • en cas de suspicion d'exposition aux chenilles, prenez une douche et changez de vêtements ;
    • en cas de signes d'urgence vitale (détresse respiratoire...), appelez le 15.

    Grande prudence avec les animaux

    Les chenilles processionnaires sont aussi à l'origine de cas d'intoxications chez les animaux : les chienschiens représentent 92 % des cas et les chats environ 7 % des cas. En cas d'exposition, une prise en charge vétérinairevétérinaire très rapide est primordiale.