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    « Je n'ai jamais vu ça en 15 ans ! » témoigne à Var Matin Matthias Simons, qui habite sur les hauteurs de La Môle, une commune située à l'ouest de Saint-Tropez dans le Var. « Le couvert végétal autour de chez moi a complètement disparu ». Sur près de 6.000 hectares, entre Bormes-les-MimosasMimosas et Le Lavandou, c'est un véritable spectacle de désolation qui s'offre aux yeuxyeux des promeneurs : la forêt semble comme « brûlée », avec des arbresarbres complètement décharnés. Ces derniers n'ont pourtant pas été victimes d'un incendie, mais de la chenillechenille du bombyx disparate, un papillon de nuitpapillon de nuit. Les larveslarves, particulièrement voraces, ravagent régulièrement les forêts du Sud et de l'Est de l'Europe. Mais cette année, l'invasion est bien plus sévère dans la région. Non contente de s'attaquer aux chênes-liègeschênes-lièges, sa nourriture favorite, la chenille a dévoré les arbustes, filaires et bruyères.
     

    Il n'existe malheureusement aucun traitement efficace à grande échelle, qui plus est dans un espace naturel protégé. Dans des cas très spécifiques (proximité d'un camping, restaurants...)), une lutte biologique à base de la bactériebactérie Bacillus thuringiensisBacillus thuringiensis (Bt) peut toutefois être envisagée. Le pic a heureusement été atteint, selon les spécialistes de l'ONF : les chenilles se sont transformées en papillons et les feuilles devraient commencer à repousser avec les premières pluies. Certains arbres, déjà touchés par la sécheressesécheresse, pourraient toutefois ne pas s'en remettre, craint l'ONF. En attendant, Matthias Simons a dû renoncer à ses soirées en terrasseterrasse : après les chenilles tombant des arbres, il est envahi par les papillons.

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