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    Les cardiomyocytes sont les cellules musculairescellules musculaires du cœur. Rectangulaires, elles mesurent entre 100 et 150 µm de long. Ces cellules ont comme particularité d'être auto-excitables : elles peuvent se dépolariser seules, puis transmettre cette dépolarisation aux autres cellules. Cette contraction spontanée des cellules musculaires du cœur permet l'automatisme cardiaque. Les cellules capables de se dépolariser spontanément sont appelées cardionectrices. Situées dans l'atrium, elles jouent un rôle de pacemaker. En plus de leur activité électrique, les cellules cardiaques libèrent des moléculesmolécules : prostaglandines, hormones peptidiques comme le peptide natriurétique auriculaire...

    Les anomalies des cardiomyocytes peuvent être à l'origine de pathologies cardiaques. Par exemple, l'hypertrophiehypertrophie des cardiomyocytes est associée à l'insuffisance cardiaqueinsuffisance cardiaque. Si des cardiomyocytes hypertrophiés meurent, il y a nécrose du tissu. Chez l'adulte, les cardiomyocytes ne se renouvellent pas, le muscle cardiaque ne peut donc grossir que par l'hypertrophie des cellules.

    Structure cellulaire des cardiomyocytes

    Contrairement aux cellules musculaires striées, les cardiomyocytes ne proviennent pas de la fusionfusion de plusieurs cellules et ne sont donc pas polynucléés. Dans leur cytoplasmecytoplasme, les cardiomyocytes possèdent :

    • de grosses mitochondriesmitochondries, en raison des besoins énergétiquesbesoins énergétiques importants,
    • des gouttelettes de lipideslipides,
    • des myofibrilles plus courtes que dans des cellules musculaires striées, avec des filaments de myosine et d'actineactine.

    Les cellules musculaires cardiaques sont attachées entre elles, au niveau de jonctions de la membrane plasmiquemembrane plasmique : les disques intercalaires. Au niveau de ces jonctions, on trouve :

    • des desmosomes qui empêchent les cellules de se séparer lors de la contraction musculaire,
    • des jonctions ouvertes qui laissent passer des molécules, comme des ionsions, ce qui permet la propagation rapide d'un courant de dépolarisation dans le muscle cardiaquemuscle cardiaque.