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    Une grossesse môlaire ou môle hydatiforme décrit une forme rare de grossesse, non viable, sans embryon qui s'implante dans l'utérus. Ces môles hydatiformes représentent environ une grossesse sur 1.000 et une fausse couche sur 41. Mais ces grossesses sont plus fréquentes dans les pays en voie de développement. Les môles hydatiformes peuvent se développer lorsqu'il existe un déséquilibre entre le nombre de chromosomes maternels et paternels ; elles sont donc dues à des anomaliesanomalies de la fécondationfécondation.

    Certaines femmes font des grossesses môlaires à répétition. Des chercheurs de l'université McGill ont identifié des gènesgènes qui favorisent les grossesses môlaires chez la mère. Le premier de ces gènes a été identifié en 2007 : il s'agit de NLRP7. Grâce à cette découverte, les femmes qui font des grossesses môlaires à répétition peuvent passer un test génétiquegénétique. Trois autres gènes impliqués dans les grossesses môlaires ont été identifiés en 2018.

    Le développement d’une môle hydatiforme

    La môle hydatiforme est une prolifération anarchique du trophoblastetrophoblaste, avec formation de vésicules dilatées. Le placenta se développe et forme une tumeurtumeur qui peut devenir maligne. On distingue deux types de môles hytadiformes :

    • une môle complète avec fécondation d'un ovocyteovocyte sans noyau par un ou deux spermatozoïdesspermatozoïdes : il n'y a pas d'embryon. Dans ce cas, le risque d'évolution en tumeur est plus élevé,
    • une môle partielle avec la fécondation d'un ovocyte normal par deux spermatozoïdes ou un spermatozoïde anormal : il peut y avoir un début de développement fœtal.

    La grossesse môlaire est donc une maladie du placentaplacenta, ou maladie trophoblastique. Elle peut être asymptomatique, ou être décelée lors d'une supposée fausse couche qui peut arriver pendant le premier trimestre, s'accompagnant de saignements, de douleursdouleurs... Le diagnosticdiagnostic se fait lors d'une échographieéchographie, par une étude histologique et un dosagedosage de l'hormonehormone hCG. Le traitement nécessite d'aspirer la môle.