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Après le succès de son calculateur de déconfinement, le data scientistdata scientist Guillaume Rozier lance un nouvel outil baptisé CoviDep qui permet de comparer les deux vaguesvagues d'épidémieépidémie de Covid-19Covid-19 dans chaque département français. Mis à jour quotidiennement avec les données Santé publique France, il recense le nombre d’hospitalisations quotidiennes et calcule le dépassement par rapport au pic de la première vague. Au 11 novembre, 66 départements (soit les deux tiers) voient ainsi la deuxième vague surpasser celle du mois d'avril. La palme revient à la Lozère, où le nombre d'hospitalisations est 522 % plus élevé en novembre qu'en avril (le département ne comptait toutefois que neuf patients hospitalisés lors de la première vague, donc l'augmentation part de faibles chiffres). De manière générale, on observe que les départements ruraux (Haute-Loire, Tarn-et-Garonne, Puy-de-Dôme...)), relativement épargnés lors de la première vague, sont aujourd'hui durement frappés.
Au 10 novembre, 31.477 malades de la Covid sont hospitalisés, avec plus de 3.168 patients supplémentaires en l'espace de 24 heures. On se rapproche à toute vitessevitesse du pic enregistré le 14 avril 2020, avec 32.131 hospitalisations. « Le pic de l'épidémie est devant nous, la deuxième vague progresse toujours », a confirmé mardi Jérôme Salomon, le directeur général de la santé. Le nombre de personnes en réanimation reste heureusement moins critique (4.736 au 10 novembre contre 7.019 au pic du 9 avril), grâce à une meilleure prise en charge des patients qui sont moins souvent intubés et traités aux corticoïdescorticoïdes pour calmer la « tempête inflammatoire ». La situation reste toutefois très tendue dans les services, certains ayant déjà dû procéder à des transferts vers des départements moins surchargés.
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