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    Le généticien et président de la Ligue nationale contre le Cancer, Axel Kahn, regrette une campagne de vaccination pas assez offensive et qui n'avance qu'à « tous petits pas ». © Eric Feferberg, AFP, Archives

    Le généticien et président de la Ligue nationale contre le Cancer, Axel Kahn, regrette une campagne de vaccination pas assez offensive et qui n'avance qu'à « tous petits pas ». © Eric Feferberg, AFP, Archives

    Le généticiengénéticien Axel KahnAxel Kahn a regretté mercredi que le gouvernement n'adopte pas une stratégie plus offensive pour persuader les Français de la nécessité de se faire vacciner contre le Covid-19Covid-19. La stratégie prudente du gouvernement « n'est pas adaptée à une situation qui est très périlleuse », souligne sur Europe 1 le président de la Ligue nationale contre le CancerCancer, alors même, dit-il, qu'il y a en France qu'entre 30 et 35 % de « vaccino-sceptiques ». M. Kahn appelle à cibler les « personnes terriblement hésitantes ».

    « Il faut certainement leur apporter la vérité et la transparencetransparence, mais également de l'enthousiasme », ajoute-t-il, reprochant à l'exécutif d'« avancer à tout petit pas ».

    Avec cette attitude, « on va les convaincre qu'en effet, si on va si lentement, c'est qu'on n'est pas sûr de soi et qu'il y a un danger », observe-t-il. « Il faut protéger le peuple Français et les personnes fragiles. Et faire vacciner les soignants en priorité », poursuit le président de la Ligue nationale contre le cancer, lui-même décidé à se faire vacciner « le plus tôt possible ».

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    Philippe Juvin, à l'hôpital Georges Pompidou, le 25 mars 2020. © Thomas Samson, AFP, Archives
    Philippe Juvin, à l'hôpital Georges Pompidou, le 25 mars 2020. © Thomas Samson, AFP, Archives

    Sur la chaîne Cnews, le professeur Philippe Juvin, chef des urgences à l'hôpital Georges Pompidou, a regretté pour sa part que la France « n'ait pas de stratégie vaccinale ». « À titre individuel, j'aimerais être vacciné, pour montrer l'exemple, et dire aux gens : on ne meurt pas du vaccin, on meurt du Covid, et quand on ne meurt pas, on fait des formes lourdes qui sont très invalidantes. Si j'étais le Premier ministre, je me ferais vacciner », a-t-il ajouté.

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