Cette étude publiée dans Nature Biotechnology pourrait bien exposer une solution alternative à la technologie des cellules souches embryonnairescellules souches embryonnaires humaines, laquelle alimente le débat politique. Le Président Bush a d'ailleurs opposé le seul et unique véto de ses deux mandats sur un amendementamendement qui autorisait l'octroi de crédits fédéraux pour des recherches sur les cellules souchescellules souches provenant d'embryonsembryons détruits. Fort de sa nouvelle majorité, le parti démocrate a d'ailleurs promis de déposer très rapidement un texte similaire au congrès.
Selon l'un des auteurs principaux de l'étude, Anthony Atala, les cellules nommées "amniotic fluid-derived stem cells" (AFS) sont facilement collectées lors de diagnosticsdiagnostics prénataux classiques. Elles présentent des avantages comparables à la fois aux cellules souches embryonnaires et aux cellules souches adultes.
Ces lignées de cellules souches sont véritablement totipotentes. Elles sont capables de se différencier en de nombreux types de tissus (sang, tissu adipeuxtissu adipeux, muscles, os...), mais également de former les trois feuillets embryonnaires, l'ectodermeectoderme, le mésodermemésoderme et l'endodermeendoderme. Après deux semaines de culture, leur croissance est stable et rapide (36h par génération). De plus, après deux ans de croissance en laboratoire, elles ne présentent pas de signe de vieillissement ou de marqueurs cancéreux.
Leur efficacité fonctionnelle a également été démontrée, puisqu'une fois engagées dans un processus de différentiationdifférentiation neuronale, ces cellules, injectées dans le crânecrâne de souris atteintes de maladies cérébrales, sont capables de créer de nouvelles connexions avec d'autres neuronesneurones sains. De plus, ces cellules AFS différenciées et cultivées sur une matrice sont capables de se calcifier pour former un tissu osseux solidesolide et sain.
Selon Anthony Atala, les cellules amniotiques de 100 000 femmes seraient suffisantes pour former une banque suffisamment diverse d'un point de vue génétiquegénétique pour fournir des tissus immunologiquement compatibles à l'ensemble des Etats-Unis.
Pour Richard Doerflinger, directeur adjoint des activités anti-avortement de la conférence des évêques catholiques américains, c'est une nouvelle réjouissante puisque cette recherche ne nécessiterait plus de détruire des d'embryons.
Cependant Anthony Atala et d'autres scientifiques soulignent que ces nouvelles cellules ne vont pas rendre obsolètes les cellules souches embryonnaires humaines. Ainsi, Robert Lanza, directeur scientifique de "Advanced Cell Technology" de Worcester, Massachusetts pense qu'il faut avancer dans les recherches de front et décider, au final, quelle technologie est la plus efficace.
Par rice Obadia, Hedi Haddada & Sophia GrayGray
Référence: "Isolation of amniotic stem cell lines with potential for therapy" De Coppi P., Nature Biotechnology, 7 janvier 2007.
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