Le développement de la maladie de Parkinson pourrait être favorisé par des variations génétiques, au niveau de cinq régions chromosomiques nouvellement identifiées. Cette découverte est également un moyen de mieux comprendre le fonctionnement de cette maladie neurodégénérative.

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Des chercheurs américains et européens ont identifié cinq nouvelles régions chromosomiques susceptibles d'être le siège de déterminants génétiques de la maladie de Parkinson. À terme, ce travail pourrait permettre le développement de nouveaux outils diagnostiques et pronostiques.
Allemagne, États-Unis, France, Islande, Pays-Bas et Royaume-Uni, cette étude est le fruit d'une large collaboration internationale. Ses auteurs viennent non seulement de confirmer l'existence de six régions déjà connues, mais également d'identifier cinq nouveaux sites chromosomiques.
Plus de risques de développer la maladie
Ils sont également parvenus à montrer que les variants de deux gènes à eux seuls, expliquaient près de 30 % du risque de survenue de la maladie de Parkinson. Selon eux, « les 20 % d'individus qui portent le plus grand nombre de facteurs de susceptibilité ont 2,5 fois plus de risque de développer la maladie. »
Pour la première fois, ce travail, publié dans The Lancet, précise l'importance des facteurs de risque génétiques dans la survenue de cette maladie. « Leur identification et leur implication dans les formes les plus communes de la maladie de Parkinson permettront des avancées importantes dans sa compréhension », concluent-ils.
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