L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) s'alarme : « l'augmentation des doses de rayonnements délivrées par l'imagerie médicale en France, devient préoccupante et doit être maîtrisée ». Elle appelle les « acteurs de santé à se mobiliser »... Sera-t-elle entendue ?
Dans leur rapport conjoint de 2010, l'IRSN et l'Institut de veille sanitaire (INVS) soulignent que les doses délivrées aux patients - dans leur ensemble - ont augmenté de 47 % par rapport à 2005. « Elles augmentent en France comme dans les autres pays développés, du fait de la contribution très large de l'imagerie médicale au diagnosticdiagnostic des maladies, à l'orientation de la stratégie thérapeutique et encore au suivi de l'efficacité des traitements », précisent-elles.
Chef du service de médecine nucléaire à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), le Pr André Aurengo explique qu'il « ne poserait pas le problème en ces termes ». Il souligne : « la notion de dose collective pour juger de l'impact de telle ou telle technique est totalement inappropriée. En revanche, ce qui m'inquiéterait, ce serait une augmentation du nombre d'examens non justifiés ».

Une radiographie n'est pas un acte anodin, elle délivre des rayonnements. © Postbear, Flickr CC by nc-sa 3.0
Scannographie et radiographie : trop de rayonnements
Est-ce le cas ? Les auteurs du rapport IRSN/InVS signalent également que la dose moyenne par habitant - « du fait d'expositions médicales » - (1,3 mSv par an) a augmenté. Précisément de 57 % entre 2002 et 2007. « Cette augmentation a conduit l'ASN à s'interroger sur la réelle applicationapplication du principe de justification aux examens de scannographie et de radiologieradiologie interventionnelle », expliquent ses représentants.
Toujours est-il que ces derniers souhaitent plus que jamais « améliorer la radioprotection dans le domaine médical et maîtriser l'augmentation des doses ». Comment cela ? Principalement « en développant des techniques alternatives, au premier rang desquelles l'imagerie par résonnance magnétique (IRMIRM) ».
Le Pr Aurengo acquiesce. « Certes, il peut effectivement exister des possibilités de substitution, à condition que l'appareillage en question soit disponible ». Or le retard de la France dans ce domaine est aussi notoire que préoccupant. Il ajoute toutefois que toutes les techniques ne sont pas strictement équivalentes. « Par exemple, une IRM et un scannerscanner ne donneront pas les mêmes renseignements. Il est par exemple impossible d'explorer les parties osseuses, par IRM »...
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