L’IRSN dresse un bilan de la sûreté nucléaire en France pour l’année 2012. S’il n’est pas franchement alarmant, l’institut souligne néanmoins quelques points qui devraient rapidement être améliorés.

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    L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a publié deux rapports dressant un bilan de la sûreté nucléaire en France en 2012. Dans l'un, l'IRSN donne son point de vue sur la sûreté et la radioprotection du parc électronucléaire pour l'année 2012. D'après ce dernier, le nombre total d'événements significatifs a augmenté. Pas de quoi s'alarmer pour autant. L'augmentation de la fréquencefréquence des événements est liée à l'amélioration de la mobilisation d'EDF dans la détection de toute variation d'activité. Une minorité des événements détectés auraient eu un impact sur la sûreté des installations. L'IRSN conclut même à une amélioration de la gestion de la radioprotection.

    Le parc électronucléaire contient 58 réacteurs EDF et l'IRSN soumet son expertise chaque année. En fin d'année 2013, l'institut a également édité la troisième version de son rapport sur la sûreté des installations nucléaires de base, à savoir tout ce qui ne concerne pas le parc électronucléaire. L'IRSN a analysé les événements survenus au cours des années 2011 et 2012, qui impliquent 82 installations.

    En 2012, 244 événements significatifs ont été déclarés, bien que la grande majorité n'ait pas eu de conséquence grave. Le nombre d'événements est supérieur à l'année 2010, où une baisse avait été enregistrée. Si ce rapport n'est pas alarmant, il souligne tout de même des points d'amélioration qu'il faudrait réaliser. « Les facteurs organisationnels et humains restent prépondérants dans l'origine des événements significatifs. De même, les mécanismes de vieillissement des installations représentent toujours la cause majeure des défaillances des équipements des installations. Pour nous, il s'agit de sujets méritant une attention particulière de la part des exploitants », explique l'institut.