La propagation de la grippe aviaire du Pakistan à la Chine pourrait avoir été facilitée par l'augmentation spectaculaire de la production avicole et porcine à grande échelle et une concentration géographique massive de bétail en Chine, en Thaïlande et au Viet Nam, a déclaré l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Le secteur avicole devra être restructuré de manière substantielle.

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    Plus de 25 millions d'oiseaux ont été abattus jusqu'à présent dans le cadre de la campagne contre le virus aviaire.

    "L'impact sur les communautés locales, les petits agriculteurs et les opérations commerciales avicoles est dévastateur et ira en empirant s'il faut abattre davantage d'oiseaux", a déclaré He Changchui, Directeur du Bureau régional de la FAO pour l'Asie, lors d'une réunion de fonctionnaires internationaux de l'agricultureagriculture et de la santé à Bangkok aujourd'hui.

    "La présence de la grippe aviaire proscrit à chaque pays infecté d'exporter des produits avicoles frais ou surgelés, ce qui affecte en particulier la Thaïlande, quatrième plus grand pays exportateur. La confiance du consommateur est altérée et on peut craindre une crainte au niveau de la santé publique qui pourrait également toucher le tourisme, secteur important dans la région", a-t-il déclaré.

    Les opérations d'urgence nécessitent un engagement total des gouvernements, des services vétérinairesvétérinaires, des producteurs de poulet et des marchands d'animaux. Les coûts impliqués sont substantiels et l'aide internationale est requise pour les pays touchés.

    "Il est essentiel qu'une compensation et une aide soient fournies aux producteurs, en particulier aux petits agriculteurs dont le revenu dépend de la vente des produits avicoles", a-t-il ajouté.

    La FAO a rappelé la nécessité de restreindre immédiatement les mouvementsmouvements d'animaux dans les zones touchées, de désinfecter les poulaillers infectés et de les laisser vides pendant au moins 21 jours et de surveiller étroitement les fermes voisines.

    Une surveillance étroite de la situation sera nécessaire afin de déterminer le moment où l'épizootieépizootie pourra être déclarée comme terminée selon les standards internationaux afin que puisse reprendre la production.

    Le secteur avicole pourrait nécessiter une restructuration

    "Souvent coïncident de fortes densités d'humains et d'animaux, ce qui crée de nouvelles voies de transmission de la maladie sous l'effet d'un traitement des déchetsdéchets inapproprié, d'une transmission par le contact direct ou par l'airair", selon M. He Changchui.

    "Cela peut donner lieu à des nouvelles maladies émergentes et représente une menace pour la santé des hommes comme des animaux."

    La commercialisation des poulets vivants est également un sujet de préoccupation puisque le virus H5N1virus H5N1 peut facilement se répandre au cours du transport ou lorsque les oiseaux, les cages ou d'autres équipements sont ramenés à la ferme.

    La crise suggère que le secteur avicole asiatique pourrait avoir besoin d'être restructuré substantiellement, selon la FAO.

    De bonnes pratiques agricoles - de la ferme à la table - ainsi que des systèmes agricoles salubres sont nécessaires pour obtenir plus de sécurité alimentaire et une meilleure garantie sanitaire.

    L'élevage devrait être basé sur une approche favorable aux pauvres et respectueuse de l'environnement. Il devrait être intégré aux programmes nationaux de réduction de l'insécurité alimentaire et de la pauvreté.