Contrairement à ce qui avait été annoncé dans les médias, le jeune homme de 27 ans qui avait consommé des gélules de l'amaigrissant Burnermax 3000 n’est pas décédé. L’infarctus du myocarde dont il a été victime (malgré l’absence d’antécédent cardiaque) pourrait toutefois être lié à ce produit, qui n’est pas autorisé en France. 

au sommaire


    L'achat de médicaments ou de compléments alimentaires sur Internet est toujours à éviter ! © Phovoir

    L'achat de médicaments ou de compléments alimentaires sur Internet est toujours à éviter ! © Phovoir

    • Découvrez notre dossier sur le circuit des médicaments   

    L'infarctus du myocarde d'un homme de 27 ans, sans antécédent cardiaque ni facteur de risque identifié, a conduit les autorités de contrôle à porter leurs soupçons sur un produit dénommé Burnermax 3000. En effet le patient consommait ce complément alimentaire à visée amaigrissante depuis trois semaines.

    « Burnermax 3000 est vendu sur Internet, explique la Direction générale de la santé (DGS). Il est destiné plus particulièrement aux personnes pratiquant un exercice physiquephysique. Ce produit n'a pas fait l'objet d'une demande d'autorisation de mise sur le marchéautorisation de mise sur le marché (AMM) auprès de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). » En clair, la vente de ce produit n'est pas autorisée en France.

    Les consommateurs doivent consulter un médecin

    D'ores et déjà, les pouvoirs publics ont engagé des mesures pour bloquer sa distribution. Des investigations et des analyses par les laboratoires officiels sont également en cours. Elles visent à déterminer la composition exacte de ce produit. L'objectif étant d'établir son imputabilité dans la survenue de cet infarctus.

    La DGS et la DGCCRF mettent en garde les consommateurs sur les risques liés à la prise de ce produit. Elles recommandent aux personnes qui en auraient acheté de ne pas le consommer. « Il est conseillé aux consommateurs qui en auraient absorbé de consulter leur médecin pour un examen de contrôle. »

    Contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment, l'infarctus n'a pas été suivi du décès du jeune homme. La société IST Canada, qui commercialise le Burnermax 3000, précise que « la personne n'est en aucun cas décédée et aucun lien n'a pu être fait jusqu'à présent entre la consommation de ce produit et cet incident coronaire qui peut être lié à une multitude d'autres facteurs ». De plus, « une analyse est en cours sur ce lot afin de vérifier si un éventuel défaut de fabrication sur ce lot aurait pu être à l'origine » de cet accidentaccident coronarien.