au sommaire

Les habitudes alimentaires des Français évoluent plutôt bien. Mais on délaisse toujours les fruits et les jeunes boivent trop de boissons sucrées. © Ghiseppe Porzani/Fotolia
En 12 ans, la représentation de l'acte alimentaire auprès des Français a fortement évolué. De 1996 à 2008, manger est passé du stade « indispensable pour vivre » à un véritable « plaisir gustatifgustatif ». Depuis plusieurs années les médias se font les relais du bien manger. Des émissionsémissions culinaires à la publicité, l'info passe bien. Il faut avouer que matin, midi et soir, télés et radiosradios nous martèlent de manger chaque jour 5 fruits et légumes et 3 produits laitiers, mais aussi d'éviter de manger trop gras, trop salé, trop sucré...
5 fruits et légumes par jour ? Aujourd'hui, seul 1 Français sur 10 déclare respecter cette règle. Malgré tout, le message semble entré dans les mœurs. En 2002, seuls 2,5% des sondés reconnaissaient qu'il est important de consommer 5 fruits et légumes par jour. En 2008, ils sont 28,1%.
La consommation des produits laitiers accuse une nette diminution entre 2002 et 2008. La baisse s'observe rincipalement chez les filles de 12 à 17 ans ,qui étaient 50% à en consommer il y a 8 ans contre 39,6%, en 2008. Dommage pour reprendre une idée du Pr David Hosking (Royaume-Uni) qu'il n'existe pas du lait écrémé pétillant en canettes...
Les boissons sucrées, en revanche, sont en hausse. Leur consommation est en augmentation permanente. Les plus gros buveurs se recrutent parmi les garçons de 12 à 17 ans, et les jeunes adultes de 18 à 34 ans.
Succès confirmé pour les plats préparés
Au chapitre des progrès, on note une nette réduction de la consommation de sel et de matièrematière grasse. Sel, mayonnaise, beurre ou crème fraîche montrent en effet un net recul depuis 2002. L'utilisation d'huile de tournesoltournesol et de margarine est délaissée au profit de l'huile d'olive.
A noter que près d'un Français sur deux consomme une fois par semaine au moins des plats préparés - surgelés, conserves ou fast-food à emporter pour manger à la maison. Parallèlement et c'est une bonne nouvelle, le grignotage a tendance à diminuer (quel que soit l'âge) depuis 2002.