L’agence française du médicament change de nom : l’Afssaps a officiellement disparu ce mardi 1er mai pour laisser la place à l’ANSM. Le rôle dévolu à cette nouvelle entité est globalement le même, mais elle promet davantage de transparence et un changement d’organisation.

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    L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a officiellement vu le jour, ce 1er mai 2012. Elle remplace l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), afin de renforcer « la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé ». Un changement d'appellation, mais également de « mode de gouvernance et d'organisation ».

    L'objectif principal de l'ANSM reste de « garantir la sécurité des patients lors de l'utilisation des médicaments et des produits de santé ». Elle reprend et complète les missions auparavant dévolues à l'Afssaps. L'Agence a toujours pour but de « renforcer la surveillance et l'évaluation des produits de santé ». Mais également de veiller à « un meilleur encadrement des prescriptions, notamment hors autorisation de mise sur le marchéautorisation de mise sur le marché (AMM) ou à titre d'autorisation temporaire d'utilisation (ATU) nominatives ».

    L'ANSM devra veiller sur l'innocuité des médicaments et des produits de santé, comme le faisait l'Afssaps. © Würfel, Wikipédia, cc by sa 3.0

    L'ANSM devra veiller sur l'innocuité des médicaments et des produits de santé, comme le faisait l'Afssaps. © Würfel, Wikipédia, cc by sa 3.0

    L’ANSM prône plus de transparence pour plus de confiance

    Dans un communiqué de presse, l'ANSM insiste sur l'importance de garantir l'indépendance de ses membres. Pour cela, elle publiera sur son site InternetInternet « les déclarations publiques d'intérêts des agents exerçant des fonctions qui le justifient ».

    La transparencetransparence devient ainsi l'un des maîtres-mots de la nouvelle agence, qui s'engage à la « traçabilitétraçabilité des travaux précédant une prise de décision » et au « partage de l'information avec tous les publics, aussi bien les professionnels de santé que le grand public ».

    Ces engagements sont censés « contribuer à restaurer la confiance des citoyens dans les produits de santé mais également à les sensibiliser au fait que le médicament n'est pas un produit comme les autres ».