Depuis des décennies, on a remarqué que les sels d’aluminium servant d’adjuvants aux vaccins stimulaient la réponse immunitaire et protégeaient mieux contre les infections. Pourtant, on ne sait toujours pas vraiment comment ils interagissent avec l’organisme. De nouveaux éléments de réponse viennent de nous parvenir.
Adjuvant. Du latin adjuvāns, qui aide. Bien qu'associé aux vaccins, ce mot en effraie certains. Il s'avère que ces composés, souvent faits de sels d’aluminium, servent à renforcer l'efficacité de ces traitements préventifs qui protègent contre diverses maladies. La découverte de leur efficacité pour renforcer le système immunitairesystème immunitaire date des années 1930, et depuis les années 1940, ils rentrent dans la composition de nombreux vaccinsvaccins inactivés (composés du pathogènepathogène mort ou de fragments antigéniques de celui-ci), comme le DTP ou le vaccin contre la grippe.
Mais depuis tout ce temps qu'on les utilise, on ignore encore les mécanismes d'action de ces adjuvantsadjuvants. On sait malgré tout, grâce à des chercheurs belges, que l'ADN joue un rôle, car en utilisant une enzymeenzyme appelée DNase qui découpe l'acide nucléique, le vaccin perdait en efficacité.
L’ADN recouvre les adjuvants des vaccins
Se basant sur ces travaux, des scientifiques du National Jewish Health de Denver (États-Unis) sont allés un peu plus loin, et ont montré que l'ADNADN permettait aux cellules immunitaires de prendre plus de temps pour reconnaître l'antigèneantigène de l'agent pathogène qu'elles ciblent. Des explications s'imposent.

Lors d'une infection comme lors d'une vaccinationvaccination, des cellules appelées neutrophilesneutrophiles accourent en massemasse sur les lieux de la contaminationcontamination pour combattre les agents étrangers, dont les adjuvants à base de sels d'aluminium. Ces neutrophiles meurent alors et libèrent leur ADN. Celui-ci n'est plus sous sa forme compactée mais forme un réseau qui piège comme dans un filet l'élément pathogène. Se forme ainsi un complexe sels d'aluminium-ADN.
À ce stade, les cellules dendritiques (composantes des défenses de l'organisme) interviennent et vont entourer ces complexes. Leur but est de venir présenter les antigènes à cibler pour les lymphocytes T, spécialisés dans la réponse immunitaire adaptative (spécifique à un élément infectieux). À plus long terme, ces lymphocyteslymphocytes T composent les cellules-mémoire, capables d'induire une réponse plus rapide en cas de nouvelle confrontation au même corps étranger.
Des sels d’aluminium qui rapprochent les cellules immunitaires
Dans les Pnas, les auteurs ont montré par microscopie multiphotonique que, par rapport à un vaccin atténuéatténué composé du pathogène seul, dans un vaccin inactivé, le temps de contact, entre les cellules présentatrices d'antigènes et les lymphocytes T étaient doublés lorsque l'ADN recouvrait les adjuvants. En revanche, l'ajout d'une DNase divise par deux ces délais de contact.
Les scientifiques émettent donc l'hypothèse que plus les cellules dendritiques et les lymphocytes T échangent entre eux, plus la réponse immunitaire qui en découle est forte. En favorisant cette communication, les adjuvants amélioreraient l'efficacité des vaccins inactivés, dans lesquels on les retrouve.
Reste à déterminer désormais ce qui rend le contact si facile entre cellules dendritiques et lymphocytes T. C'est dans ce sens que s'orienteront les prochaines recherches.
Comparatifs et bons plans

Maison
Maison
Bon plan Cdiscount : ce pack de literie Deko Dream est à moins de 350 € !

Tech
Tech
Le prix de cette tronçonneuse sans fil Bosch est brisé sur Amazon !

Maison
Appareil électroménager
L'aspirateur robot haut de gamme Roborock S8 profite d'une remise exceptionnelle de 150 € sur Cdiscount

Santé
appareil massage pieds
Les meilleurs appareils massage pieds 2022

Santé
siège massant
Nouveaux sièges massants ? Notre choix

Santé
siège bébé vélo
Choisissez le meilleur siège bébé vélo pour vous