Il existerait un lien entre l'efficacité thérapeutique d'une molécule de la famille des statines et le profil génétique des patients traités. A l'heure actuelle, plus de 20 millions d'Américains utilisent les statines pour éliminer le cholestérol obstruant leurs artères.

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    Cependant, l'action de ces médicaments reste inégale ; souvent efficace, elle est parfois plus mitigée. Selon l'étude d'une équipe du Brigham and Women's Hospital (Massachusetts), parue dans le Journal of the American Medical Association, cette différence aurait une origine génétique, du moins pour la pravastatine.

    Cette dernière bloque l'activité d'une enzymeenzyme de la chaîne de synthèse du cholestérol, l'hydroxyméthylglutaryl coenzyme A réductase ou HMG-CoA. Or, en examinant les informations génétiques de 1536 patients, les chercheurs ont montré qu'il existe chez certains d'entre eux une variation du gènegène codant pour l'HMG-CoA à l'origine d'une plus faible réponse au traitement par la pravastatine (moins 22% de réduction de cholestérol).

    S'il ne devrait y avoir dans l'immédiat aucune répercussion de ces travaux sur la prescription des statinesstatines, les médecins pensent qu'en étudiant le profil de chaque individu, on pourra à l'avenir mieux cibler les médicaments et augmenter ainsi leur efficacité.