Le diagnostic et le traitement précoces du diabète de type 2 limiteraient le risque cardiovasculaire chez les patients. Certains AVC ou infarctus du myocarde pourraient ainsi être évités.

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    Le diabète de type 2 se traduit par un mauvais contrôle du taux de glucose dans le sang. Il touche 3,5 millions de personnes en France. © Alisha Vargas, Flickr, CC by 2.0

    Le diabète de type 2 se traduit par un mauvais contrôle du taux de glucose dans le sang. Il touche 3,5 millions de personnes en France. © Alisha Vargas, Flickr, CC by 2.0

    Chez les patients atteints d'un diabète de type 2, la mortalité d’origine cardiovasculaire est deux fois plus élevée comparée à celle de la population générale. Associé au tabac, au surpoids et à la sédentarité, le diabète provoque en effet un durcissement des artères et la formation de plaques d’athérome. Ce terrain favorise la survenue d'un infarctus du myocarde ou d'un accident vasculaire cérébralaccident vasculaire cérébral (AVC).

    « Le dépistagedépistage et le traitement précoce constituent une arme précieuse contre ce risque cardiovasculaire », confirment des chercheurs britanniques dans la revue Diabetes Care. Pour le prouver, l'équipe du professeur William Herman, directeur de l'étude, a comparé la survenue d'événements cardiovasculaires en fonction des délais de prise en charge. Parmi les patients dont le diagnosticdiagnostic de la maladie et la mise en place des traitements sont intervenus trois ans après les premiers symptômessymptômes, 22,4 % ont été victimes d'un accident cardiovasculaire, contre 25,9 % chez les malades pris en charge dans les 6 ans.

    Rappelons donc l'importance de réaliser des bilans cardiologiques régulièrement et de prendre de bonnes habitudes. Une activité physique régulière, une alimentation équilibrée, une perte de poids, l'arrêt du tabac et le contrôle de l’équilibre glycémique sont autant de paramètres indispensables à l'efficacité des traitements, oraux comme injectables.