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    Selon le Citepa (Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphériqueCentre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique), les camions occasionnent à eux seuls plus de 7,9 % des rejets en CO2. Face à ce constat alarmant, plusieurs types d'actions relatives au transport en camion se mettent en place.

    La norme Euro 6 limite les émissions polluantes

    Les normes européennes d’émission, dites normes Euro, visent à réduire les quantités de substances polluantes générées par le transport routier. La norme Euro 6, contrairement aux normes antérieures, est beaucoup plus contraignante au niveau des particules fines que rejettent les moteurs dieselmoteurs diesel des poids lourds. Elle entrera en vigueur au 1er janvier 2014.

    Afin de rendre le transport en camion plus propre, le recours aux énergiesénergies hybrides électrique et diesel, ainsi que l'utilisation de biocarburants sont aussi des solutions à développer.

    Transport en camion : le choix du ferroutage

    Plusieurs pays ont développé un système alliant à la fois le transport par camion et par train : le ferroutage. L'avantage réside dans un désengorgement des routes et des autoroutes, ainsi que dans une limitation de la pollution occasionnée par le transport. On parle même, dans certains cas, d'autoroutes ferroviaires lorsqu'il y a de longs tronçons dédiés au transport poids lourds. Il existe, par exemple, la ligne Luxembourg-Perpignan qui s'étend sur plus de 1.000 km et qui permet de délester l'axe de la vallée du Rhône.

    Le modèle australien du transport en camion : le road train

    Pour traverser les immenses étendues désertiques de leur territoire, les transporteurs australiens ont eu l'idée de développer de véritables trains-camions, dont la longueur est limitée à 18,75 m. Le concept du road train est un moyen plus écologique que le transport poids lourds conventionnel. En effet, dans le cas du road train, un seul véhicule de tractage est utilisé, et cela réduit la consommation de carburant, et donc de CO2. De plus, sur ces routes quasi désertiques, ces convois hors normes bénéficient de la force d'inertieinertie : une fois lancés, ils consomment peu.