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Longtemps victime de la chasse, recherché pour sa viande, mais aussi pour son huile et sa peau, le dugongdugong est aujourd'hui inscrit au rang des espècesespèces protégées sur les listes de la Cites, commerce et capture sont interdits.
Il ne subsisterait que quelques endroits reculés où se perpétue encore une chasse à caractère rituel, mais si limitée qu'elle n'a pas de véritables conséquences sur les populations. Le problème est ailleurs, directement lié aujourd'hui à la destruction de son habitat.
Le dugong, un mammifère marin herbivore
Le dugong (Dugong dugong) est l'un des deux seuls mammifèresmammifères marins herbivoresherbivores : il se nourrit de plantes aquatiques, des phanérogames, qu'il broute inlassablement sur le fond en rampant, appuyé sur ses nageoires pectorales.
Mais il lui faut chaque jour près de 40 kilogrammes de nourriture ! Les précieuses plantes couvrent les petits fonds sablonneux de baies bien abritées, qui sont aussi malheureusement des sites privilégiés pour la constructionconstruction d'hôtels et autres aménagements touristiques.
Et c'est là que le bât blesse : l'habitat des dugongs, autrefois présents sur toutes les côtes tropicales, se réduit partout comme peau de chagrin, et ils ont de plus en plus de mal à trouver la quiétude dont ils ont besoin. Animaux souvent solitaires, vivant parfois en petits groupes restreints, ils sont extrêmement sensibles à toute modification de leur environnement.